L’habillement est l’une des branches de production les plus anciennes, les plus grandes et les plus fragmentées au monde. Le secteur est considéré́ comme une branche de démarrage classique pour les pays à faible revenu engagés dans une industrialisation orientée vers l’exportation, en raison de son intensité́ de main-d’œuvre et de ses faibles coûts fixes. Il a été́ un levier de développement au 20ème siècle dans des pays d’Asie comme le Japon, la Corée du Sud, Taïwan, l’Inde et la Chine.
À partir d’une analyse des tendances, un rapport examine comment les PMA peuvent tirer pleinement et équitablement profit de leur participation aux chaînes de valeur de l’habillement à mesure que le secteur mondial de la mode se redresse et évolue. Le rapport du CIR (Cadre intégré renforcé) présente le fonctionnement de la chaine de production des vêtements.
Quelles leçons ? Le principal vecteur de la croissance du secteur manufacturier et de la création d’emplois formels a été l’industrie. Les étapes de productions du textile (filage, tissage, teinture) représentent de ce fait un enjeu important pour les économies des pays d’Afrique de l’ouest. La mise en place d’un salaire décent, d’un bon environnement de travail ou encore d’une relation saine entre les travailleurs et les usines peuvent permettre le développement des industries. La production peut aussi attirer des investissements étrangers, qui, grâce à l’industrialisation du textile, peuvent générer énormément de revenus en développant les entreprises locales et nationales. En investissant dans l’industrie textile, l’Afrique de l’ouest pourra bénéficier d’une augmentation du taux d’employabilité et attirer des capitaux. L’accès direct à la mer favorisera les échanges commerciaux.
Toutefois, il arrive souvent que les PMA qui intègrent les chaines de valeur mondiales de l’habillement ne parviennent pas à établir suffisamment de liens en amont avec le secteur textile et à créer de la valeur ajoutée locale, actions qui pourraient stimuler des améliorations économiques, sociales et environnementales.
Avec le Cadre intégré renforcé (CIR)
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