Selon Hyppolite Gbadje lors du forum de l’Africa IT & Telecom Forum, l'edgecomputing est une architecture informatique conçue pour rapprocher les applications et les données des utilisateurs ou des objets qui en ont besoin.
Lors du Forum de l’Africa IT & Telecom Forum qui s’est tenu à Abidjan les 25 et 26 avril 2019 et qui avait pour thème « L’Afrique et la dynamique digitale » le responsable secure Power Afrique de l’ouest chez Schneider Electric, Hyppolite Gbadje, a définit l’edgecomputing comme « informatique de périphérie ».
Selon lui, l’edgecomputing est une architecture informatique conçue pour rapprocher les applications et les données des utilisateurs ou des objets qui en ont besoin. C’est une alternative au « cloudcomputing », une optimisation de ce dernier. Mais, plutôt que de traiter des données centralisées dans des méga centres de données (« data centers »), l’edgecomputing traite les données en périphérie du réseau, là où elles sont générées, grâce à une multitude de micro-centres de données locaux.
Ce nouveau type d’architecture offre plusieurs avantages : des besoins en bande passante minimisés, une latence réduite (temps de réactivité), une conformité réglementaire en matière de localisation et de confidentialité des données, des services apportés dans des zones secondaires moins bien desservies par le réseau Internet, une sécurité accrue (en cas d’attaques en déni de service, par exemple). L’EdgeComputing permet aux systèmes connectés via le Web de mieux fonctionner, et plus rapidement. Il vient répondre à un enjeu majeur : l’explosion du nombre de données, d’applications, d’objets connectés sur Internet, de la bande passante encombrée par des flux importants, notamment les vidéos. Concrètement, l’edgecomputing peut permettre, par exemple, aux commerçants d’améliorer l’expérience des clients, aux hôpitaux d’améliorer les soins aux patients, aux entreprises d’améliorer leur productivité et l’automatisation, et d’une manière générale de créer de nouvelles opportunités commerciales.