Le 29 juillet, l’État de Côte d’Ivoire a procédé à la destruction de tous les campements construits dans la forêt du Mont Péko, afin de permettre à la nature de reprendre ses droits. Pour l’heure, aucun plan de destruction des plantations cacaoyères dans cette forêt n’est en vue. Ces plantations occupent une superficie de 20 000 hectares et produisent entre 60 000 et 100 000 tonnes par an. Si l’objectif de ce déguerpis- sement est aussi d’éviter l’apparition de nouveaux champs, l’on se demande si l’État va s’engager à abandonner ces plantations, ou à les détruire. Pour l’heure, les efforts sont concentrés sur la relocalisation des déguerpis.