Administrateur du groupe Weblogy, Jil-Alexandre n’Dia, 40 ans, vient d’ajouter une nouvelle corde à son arc avec la signature d’un partenariat avec le groupe Visa.
Le 21 septembre dernier, Jil-Alexandre N’Dia, Administrateur du groupe Weblogy a conclu un partenariat avec le Groupe Visa. C’était dans le cadre du USAfrica Business Forum,à l’initiative du ministère du Commerce américain et de Bloomberg Philanthropies. Cet accord porte sur la mise en circulation de la carte Abidjan.net, une carte bancaire Visa internationale prépayée et rechargeable..
Vision régionale
C’est en 1999, en pleine année universitaire, qu’il fonde avec son ami Daniel Ahouassa, Weblogy, éditeur du site d’information Abidjan.net. Lancé officiellement le 7 août 1998, il attire quotidiennement 350 000 à 400 000 visiteurs pour cinq millions de pages consultées, ce qui en fait le site ivoirien le plus visité. De quoi donner d’autres idées au jeune entrepreneur web, qui décline son modèle dans d’autres pays, à partir de 2010, avec les portails aBamako.com, aOuaga.com, aCotonou.com et aNiamey.com. Le succès aidant, le groupe étant sa toile sur un autre créneau avec JobAfrique.com, exclusivement consacré à la recherche d’emplois en ligne en Afrique de l’Ouest.
Diversification
Aujourd’hui présent dans dix pays à travers cinq bureaux et 150 collaborateurs, Weblogy s’est développé sur d’autres créneaux, tels que la vente d’espaces publicitaires sur le net dans 53 pays, et la vente de journaux en ligne. Le groupe annonce le lancement prochain d’une compagnie de taxis et d’une radio. Cette boulimie des affaires, N’Dia, diplômé d’un Bachelor en systèmes d’informations, l’a cultivé à Indiana University et Kelly School of Business, aux États-Unis d’Amérique. Déjà au cours de ses années-collèges, il avait 11 pris goût à la chose en effectuant de nombreux stages dans différentes sociétés de renom, notamment Citibank, Nestlé et Ernst & Young. Aujourd’hui, les choses marchent si bien que les politiques lui font des clins d’œil : « On est également sollicités par les hommes politiques pour faire leur communication et les conseiller sur les nouvelles technologies », révèle JilAlexandre N’Dia. Pourvu qu’il sache où mettre les pieds.
Benoît Tanoh