Entre 2011 et 2021, la Côte d’Ivoire a gagné 24 places dans le classement des pays les plus prospères au monde, soit la plus forte croissance dans le domaine. Dans le classement 2021 en Afrique subsaharienne, elle est 15e et occupe la 3e place de la zone francophone derrière le Sénégal et le Bénin.
L’édition 2021 du Prosperity Index (Indice mondial de la Prospérité), publié chaque année par le Think Tank britannique, Legatum Institute révèle que la Côte d’Ivoire est le pays qui a enregistré la plus forte croissance de sa prospérité au plan mondial, au cours des dix dernières années. L’étude évalue la prospérité de 167 pays à travers le monde en comparant leurs performances dans trois domaines que sont : l’inclusivité des sociétés, l’ouverture des économies et l’autonomisation des peuples.
Performance Les performances dans ces trois domaines se basent sur 12 piliers essentiels que sont : la sûreté et la sécurité ; les libertés individuelles ; la gouvernance ; le capital social ; le climat de l’investissement ; les conditions d’entreprise ; les infrastructures et l’accès au marché ; la qualité économique ; les conditions de vie ; la santé ; l’éducation et enfin l’environnement naturel. L’analyse de ces éléments, montre que entre 2011 et 2021, la Côte d’Ivoire a le plus amélioré ses indicateurs que n’importe quel autre pays dans le monde. « Le pays a enregistré des améliorations majeures dans tous les piliers, à l'exception de la liberté individuelle et de l'environnement naturel » indique le rapport. Les progrès les plus importants ont été observés dans le domaine de la qualité économique, où le pays a progressé de 54 places depuis 2011. Le pays est ainsi passé de la 144e place mondiale des pays les plus prospères au monde en 2011, à la 120e place en 2021. Cette performance s’inscrit dans la droite ligne de celles réalisées en matière d’amélioration de ses indicateurs macroéconomiques depuis 10 ans. En 2012, la Côte d’Ivoire avait enregistré une croissance exceptionnelle de 10,9%, après la récession de 4,9% enregistrée en 2011. D’après les chiffres du FMI, le pays a ensuite enregistré entre 2013 et 2019, une croissance moyenne de 7,8% faisant de lui, l’un des pays à la croissance la plus rapide au monde, et a même intégré le cercle des notations de catégorie « double B » des trois plus grandes agences internationales de notation. Toutefois, de nombreux efforts restent à fournir pour assurer la répartition équitable des richesses créées au cours des dernières années.
Hendrix KONE