Dans un rapport rendu public en juillet, la Banque Mondiale a présenté ses calculs définitifs sur le Produit intérieur brut (PIB) de chacun des 193 pays membres.
Pour l’Afrique, les résultats pour les comptes définitifs de 2017, selon l’institution de Bretton Woods, sont encourageants pour les trois premières économies du continent. Il s’agit du Nigeria, en tête du classement africain (31ème mondial), 396,5 G$, suivi de de l’Afrique du Sud (33ème mondial) et de l’Égypte (45ème mondial). La Côte d’Ivoire est le premier pays francophone subsaharien de la zone CFA qui arrive en tête et est classée 93ème mondial). Mais elle est loin derrière l’Algérie (55ème), l’Angola (59ème), le Maroc (61ème), l’Éthiopie (67ème), le Kenya (68ème), le Soudan (77ème), la Tanzanie (82ème), le Ghana (88ème) et la République démocratique du Congo (RDC, 90ème). Toujours selon l’institution financière, les quatorze premières économies africaines, dont la Tunisie, 94ème, peuvent être réparties en 3 groupes. Les 6 leaders, le Nigeria, l’Afrique du Sud, l’Égypte, l’Algérie, l’Angola et le Maroc détiennent les clés de l’émergence du continent. 4 sprinters devraient accélérer la croissance, ce sont l’Éthiopie, le Kenya, le Soudan et la Tanzanie. Enfin, 4 outsiders devraient d’abord consolider les piliers du développement pour assurer un décollage réussi. Dans ce dernier groupe, l’on compte le Ghana, la République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire et la Tunisie. Au niveau mondial, la France passe pour la première fois derrière l’Inde, en lui cédant sa 6ème place, après avoir cédé la 5ème au Royaume-Uni en 2016.