Selon des estimations de la Banque mondiale et de l’Union Africaine, près d’un demi-milliard de personnes devrait venir gonfler la population des métropoles africaines à l’horizon 2030. De ce fait, l’accès aux transports deviendra une composante cruciale de la transformation sociale et économique du continent. Dans ce sens, des services rapides par autobus et l’introduction de nouvelles technologies, telles que la billetterie électronique devront être envisagés. Si le développement numérique a la capacité de modifier la trajectoire d’une région, une transition rapide vers l’économie numérique est susceptible de stimuler la productivité et le potentiel de croissance des économies africaines et de créer des possibilités d’emplois. Des réalités qui encouragent les autorités ivoiriennes à se focaliser sur 4 priorités pour financer durablement leur développement. Il s’agit de l'accélération de la mobilisation des ressources intérieures, de l'amélioration du climat des affaires, afin d’attirer les investissements privés nationaux et internationaux, du développement d'un secteur financier solide et diversifié et de l'accroissement du taux de l'épargne intérieure, tant privée que publique, et enfin de la mobilisation des capitaux institutionnels. En attendant le début des travaux du métro d’Abidjan, les autorités du transport misent sur les services de la Société des transports d’Abidjan (SOTRA). Celle-ci multiplie depuis peu les liaisons entre les différentes communes de la capitale ivoirienne. Seul bémol pour l’heure, la régularité des bus. Une situation que la SOTRA compte régler avec l’acquisition de nouveaux véhicules avant la fin du premier trimestre 2020.
M.B