Les adeptes du « bio » ont assurément déjà fait connaissance avec les produits @Ivorian Sweets. Derrière ces pâtisseries à base de produits du terroir, se cache Dominique Akpoué, une jeune ivoirienne révélée en 2008 sur la RTI.
Comme chaque fin de mois, @Ivorian Sweets, jeune entreprise qui propose des biscuits faits maison pour tous types d’événements, se prépare pour une séance dégustation-vente dans une école de la place. Lorsqu’elle décroche son téléphone pour répondre aux questions de JDA sur son activité, Dominique Akpoué, 26 ans, Présidente-directrice générale de cette startup, se fait d’abord hésitante, puis décide de se livrer.
Goût du risque Rien ne prédestinait à se lancer dans cette voie celle qui, un soir
de l’année 2008, faisait une apparition dans l’émission « Quotient intellectuel » sur la RTI. Après avoir décroché un baccalauréat C avec mention très bien, à 18 ans, Dominique Akpoué a obtenu un diplôme d’ingénieur Télécom dans une grande école française, grâce à une bourse présidentielle. Elle a ensuite complété sa formation par un master spécialisé en économie et management de l’innovation. C’est en 2013 que son goût du risque l’a poussée à créer une entreprise spécialisée dans la fabrication de biscuits bio 100% naturels, à partir de fruits locaux.
Avec ses petites économies, « il s’agissait de montrer qu’il est possible de se faire plaisir, mais également de faire beaucoup de bien à son corps en consommant des vitamines bénéfiques pour la santé », confie-t-elle. Pour son fonctionnement, @ivorian Sweets dispose seulement de trois collaborateurs, d’un site Internet, et d’une page Facebook pour faire connaitre ses produits. L’entreprise a aussi mis en place un système de livraison à domicile pour toute commande d’un montant minimal de 5 000 francs CFA. Sur son chiffre d’affaires, Dominique Akpoué se contente de dire : « Aujourd’hui, la réalité est loin de coller à mon business plan, mais j’espère pouvoir retirer mon capital et réaliser des bénéfices, parce que c’est encore timide ». Cela n’entame en rien la détermination de la jeune PDG, qui sait que le chemin à parcourir reste encore long.
Benoit TANOH