Ils étaient environ 450 personnes, pharmaciens, dentistes, médecins, directeurs de clinique et de polyclinique, personnel de la santé public et privé, à prendre part, le mercredi 20 septembre, au Sofitel Hôtel Ivoire, à l’évènement initié par la Banque internationale pour le commerce et l’industrie de la Côte d’Ivoire (BICICI), filiale du Groupe BNP PARIBAS, dénommé le « Rendez-vous BICICI », qui avait pour ordre du jour : « Financer le secteur privé de la santé ».
En effet, cette rencontre « médicale », a été une occasion pour la BICICI de présenter ses solutions pour le financement des projets des professionnels de la santé et de créer une plateforme d’échanges entre les principaux acteurs de ce secteur, notamment, le ministère de la santé et de l’hygiène publique, les représentants des ordres professionnels, les distributeurs de matériel médical, ainsi que les assureurs.
Dans son allocution, le directeur général de la BICICI, Jean-Louis Menann-Kouamé, a indiqué que depuis la crise politique de 2002, les hôpitaux publics ont malheureusement montrés des signes d’essoufflements. Et depuis 2011, le constat est que le plateau technique des hôpitaux publics, ne répond pas encore à la forte exigence de qualité et de quantité nécessaire à une sécurité sanitaire optimale. Les conséquences directes de ce malaise, sont des milliards de franc CFA dépensés dans ce qu’il est appelé, « le tourisme sanitaire », dont le coût des évacuations sanitaires vers l’Afrique du nord ou l’Europe s’élèvent de 25 à 50 milliards de franc CFA pour les ressortissants de l’Afrique de l’Ouest.
« La BICICI souhaite contribuer de façon structurée et à l’échelle de ses moyens au renforcement qualitatif du plateau technique sanitaire ivoirien », a déclaré, le directeur de la BICICI, qui a tenu à rassurer tous les acteurs du secteur privé de la santé, sur les offres et avantages de la banque en terme de financement de leurs projets, dont l’intérêt primordial demeure le bien-être et la bonne santé des populations vivant en Côte d’Ivoire.
« Nous pensons faire œuvre utile en accompagnant les professionnel privé de la santé qui sont parfois bon techniquement et qui se heurte au problème de financement. C’est une façon modeste pour nous de répondre à leur préoccupation », a-t-il conclu.
Anthony NIAMKE