A l’issue d’une audience, le 06 février 2024, à Cape Town en Afrique du Sud avec Montage Gold, société minière cotée à la bourse de Toronto (Canada), le ministre en charge des Mines, Sangafowa-Coulibaly, a marqué son accord pour l’implémentation du projet aurifère, d’une capacité annuelle de 11 millions de tonnes de minerai.
Mamadou Sangafowa-Coulibaly, en prospection pour attirer les investisseurs miniers en Côte d’Ivoire, a rassuré l’entreprise canadienne sur les opportunités offertes par la Côte d’Ivoire.
Il a ensuite donné des orientations à ces investisseurs, ne manquant pas au passage d’insister sur l’utilisation des entreprises locales et le personnel ivoirien, aussi bien pour les travaux de construction de cette mine que pour les emplois, et cela, à travers le respect de la loi sur le contenu local.
Le projet Kone, la plus grande mine dans le pays à ce jour, avec des ressources mises en évidence estimées à 5 millions d’onces, soit 155 tonnes d’or pour une durée de vie initiale de 16 ans, mobilisera un investissement initial de plus de 400 milliards de FCFA avec des recettes fiscales et des revenus des fournisseurs de biens et services locaux estimés à 1 500 milliards de FCFA.
Ce sont 2 500 emplois directs et indirects qui seront créés pendant la phase de construction, contre mille 1 000 emplois directs et 1 000 emplois indirects pendant son exploitation. Soit 4 500 emplois au total.
Notons que le projet aurifère Kone, situé à Kani et Dianra, dans le district du Woroba démarrera au dernier trimestre 2024 et sa mise en production est prévue pour 2027. La découverte du gisement d’or a été rendue possible grâce à l’attractivité du code minier ivoirien, la qualité des infrastructures, etc.
CICG