Raymond Soumahoro, président du Mouvement national des chauffeurs de taxis de Côte d'Ivoire (Monact-ci), revient sur les gares anarchiques.
Raymond Soumahoro, président du Mouvement national des chauffeurs de taxis de Côte d'Ivoire (Monact-ci), revient sur les gares anarchiques.
Les maires sont en train de mettre de l’ordre dans leurs différentes communes, avec notamment l’organisation des gares. Comment les chauffeurs se préparent-ils ici à Cocody ?
À Cocody, des actions sont en train d’être prise. Pour cela, nous remercions le maire. Au total, 4 gares officielles sont prévues dans la commune. Il s’agit du ‘‘Carrefour la vie’’, ‘‘la gare du zoo’’, Agban et ‘‘derrière barrage’’, vers la Riviera-Faya. Certaines de ces gares fonctionnent de façon informelle. D’autres sont en attente d’être mises en valeur. Nous nous préparons pour cela.
Cela signifie-t-il que les gares dans les différents carrefours seront interdites ?
Oui. C’est un arrêté de la mairie et ce n’est qu’une question de temps avant que ces gares retenus n’entrent pleinement en activité et que les autres gares anarchiques soient interdites. Il faut aussi savoir qu’en plus des 4 gares retenues, il y en aura d’autres, avec au passage du train urbain. Ces gares seront possibles grâce aux têtes de stationnement.
Comment évolue la situation des chauffeurs de Côte d’Ivoire ?
Elle ne s’est pas améliorée. Nous disons que s’il y a beaucoup d’accidents en Côte d’Ivoire, c’est parce que les chauffeurs sont mal traités. Il sont payés au lance-pierre. L’Etat doit intervenir pour amener le patronnât et les chauffeurs à signer la convention tripartite qui permettra aux chauffeurs d’être payés selon la convention.
Dans le temps, on a aussi pointé du doigt le vieillissement du parc automobile. Ce parc a-t-il été renouvelé depuis?
Le renouvellement du parc automobile au niveau des transports public est pour le moment, un échec. Nous avons sollicité le fonds de développement du transport routière à maintes reprises, mais aucune entreprises n’a encore trouvé une voiture.
Entretien réalisé par Raphaël Tanoh