Avec son cabinet de conseil Codex, Guy Manouan vient d’obtenir l’organisation de la 3ème édition des « Awards des ports africains » à Malabo. Une reconnaissance pour cet Ivoirien qui, depuis 20 ans, œuvre dans le domaine portuaire.
L’expert financier Guy Manouan, patron du cabinet de conseil Codex, spécialisé dans l’ingénierie financière et l’étude portuaire, reste un homme discret, malgré le succès qui l’accompagne dans la mise en œuvre du projet des Awards des ports africains (APA), une cérémonie qui distingue les meilleurs ports africains depuis 2015. C’est la Lettre du Continent du 15 mars qui a révélé que cet ivoirien de 49 ans avait obtenu le feu vert des autorités équato-guinéennes pour l’organisation de la 3ème édition de cet événement, prévu pour le deuxième trimestre 2018.
Exigence de l’excellence Pour le concepteur des Awards des ports africains, dont la première édition avait eu lieu le 18 septembre 2015 à Abidjan, c’est « l’exigence de l’excellence, de la qualité, de la performance et de l’efficacité au cœur de toutes les administrations portuaires», qui l’aurait amené à initier ce projet. Par ailleurs, pour lui, le développement économique d’un pays est corollaire à l’attractivité et à la vitalité qu’exercent le transport et le commerce maritime, dont les ports sont les supports. Titulaire, d’un diplôme de 3è cycle en management avec
spécialité banque et systèmes financiers de l’Université Paris 1 Sorbonne, Guy Manouan est entré au Port autonome de San Pedro (PASP) en septembre 1997 et depuis 2000, a successivement occupé les postes de directeur financier (2000-2004), directeur de l’audit et du contrôle de gestion (2005-2007), directeur commercial et marketing (2008-2013) puis conseiller du directeur général (2014-2015). Ce parcours lui a donné une excellente connaissance des rouages de l’économie portuaire et une solide expérience dans ce domaine, qui lui a permis de constituer un important carnet d’adresses. Il s’agira sans doute d’un atout pour faire face au défi de Malabo. Pour Guy Manouan, ses 4 collaborateurs et autres consultants, la réussite de cette autre expérience hors des frontières ivoiriennes pourrait ouvrir de nouvelles portes.
Benoit TANOH