Soumahoro Raymond : « Il y a moins d’accidents pendant la CAN »

Soumahoro Raymond appelle les transporteurs à être vigilants.

Soumahoro Raymond est le Président de l’Union des fédérations des syndicats de chauffeurs de Cocody et chef d’une société de transport.

 

Vous, les chauffeurs, comment jugez-vous  la Coup d’Afrique des nations (CAN-2023), qui se tient en Côte d’Ivoire ?

Avant la CAN, nous avons tenu plusieurs réunions pour évoquer notre implication dans cet évènement. Nous avions souhaité qu’on nous donne des dispositifs pour transporter les gens depuis les différents villages CAN et les hôtels réquisitionnés, jusqu’aux points de la Sotra. Ça n’a pas été le cas.

 

Ce qui a été pointé du doigt c’est votre manque de professionnalisme. N’est-ce pas vrai ?

Nos chauffeurs sont disciplinés, grâce à la sensibilisation que nous avons faite pendant la CAN. Ils suivent à la lettre notre mot d’ordre, qui est le respect du code de la route. Vous constatez qu’il y a moins d’accidents.

 

Pourra-t-on  dire que vous avez capitalisé sur cet évènement, après la compétition ?

Nous allons faire le bilan après le CAN. Il faut dire que notre situation dépendra de la position de la Côte d’Ivoire. Si les gens ne sont pas motivés pour aller au terrain, on ne pourra pas faire du profit pendant cette compétition. Il faudra donc que les Eléphants aillent loin pour que nous puissions véritablement capitaliser sur cette CAN. Pour ma part, je suis un fervent supporteur de la Côte d’Ivoire. Je suis au stade à chaque fois que les Eléphants jouent et j’ai foi qu’ils iront loin. 

 

L’un des points positifs de la CAN, c’est que des efforts ont été faits pour la fluidité routière.

L’ouverture des différentes voies de circulation comme la voie Y4 ou une partie du 4ème pont, a été bénéfique. Mais  nous constatons qu’il y a des bouchons au niveau des villages CAN, parce que les voies sont barrées. Quand les matches se jouent au niveau du Félicia, les voies sont également barrées. Cela nous fatigue. La sécurité doit être  à la hauteur, au niveau de la police. Le plan de circulation n’est pas connu de tous. Il ne faut pas mettre la police seulement aux abords des stades, mais partout.

 

La situation des chauffeurs de Côte d’Ivoire s’est-elle améliorée?

C’est le statut quo. Nous formons les chauffeurs, nous les sensibilisons, mais il faut arriver à la signature de la convention annexe, pour qu’ils sortent de la précarité.

Entretien réalisé par Georges Dagou

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