La Banque africaine de développement (BAD), notée Aaa/AAA/AAA par les agences de notation internationales (Moody’s, S&P, Fitch), a exécuté le mercredi 11 septembre 2019 un nouvel emprunt obligataire de référence de 2 milliards de dollars américains, avec une maturité de trois ans arrivant à échéance le 16 septembre 2022 et un coupon de 1,625%.
C’est la seconde obligation de référence émise par la Banque africaine de développement (BAD) cette année, faisant suite à l’émission obligataire de référence de 1 milliard d’euros (Plus de 655 milliards de FCFA) à 10 ans exécutée en mars 2019. Avec cette nouvelle émission, la banque poursuit avec succès sa stratégie consistant à réaliser des transactions plus liquides sur le marché américain. Depuis le début de l’année, la BAD a levé 4,4 milliards de dollars sur les marchés de capitaux, soit 61% de son programme d’emprunt pour 2019.
Réussite Cette nouvelle émission obligataire a généré une forte demande des investisseurs, avec un livre d’ordres atteignant 2,8 milliards de dollars, et ce à un niveau record contre l’obligation du Trésor américain de référence, car le plus serré jamais obtenu par la banque sur une telle maturité. 53 investisseurs globaux, dont 7 nouveaux pour l’institution, ont participé à la transaction, avec une répartition diversifiée tant du point de vue géographique que par type. La qualité exceptionnelle du carnet d’ordres s’illustre par la forte participation des banques centrales et institutions officielles, près des deux tiers de l’allocation finale. La BAD a choisi de tirer parti de la forte demande des investisseurs sur le segment 3 ans. La transaction a été favorablement accueillie par les investisseurs, avec des indications d’intérêts approchant 1,47 milliards de dollars à la clôture de la séance américaine. L’exécution finale de l’émission s’est déroulée avec un rendement de 1,679%, équivalant à une marge de 8,75 points de base au-dessus de l’obligation du Trésor américain de maturité 3 ans (CT3), de 1,5%, échéance 15 septembre 2022. Une donne qui réjouit Hassatou Diop N’Sele, trésorière du groupe de la BAD, pour laquelle la banque, grâce à cette émission, a réalisé la marge contre l’obligation du Trésor américain la plus faible historiquement. « Nous remercions tous nos investisseurs pour ce résultat exceptionnel, et, à travers celui-ci, pour le financement qui sera accordé au continent africain. »
Ouakaltio OUATTARA