Abidjan abritera les 29 et 30 novembre le 5ème sommet Union Africaine - Union Européenne, avec l’ambition de proposer des solutions pour investir dans une jeunesse pour un avenir durable. De 5 000 attendus, on parle aujourd’hui de 10 000 participants effectifs.
Les organisateurs devront donc retrousser les manches pour accueillir désormais 10 000 participants issus de 110 pays. Selon l’ambassadeur de l’Union Européenne en Côte d’Ivoire, Jean-François Valette, qui donnait l’information le 7 novembre, il est prévu pour chaque délégation officielle, une vingtaine de personnes, ce qui constitue un véritable défi logistique, prévient-il, se gardant de dévoiler les noms des chefs d’États attendus.
Blocage contourné Quelque peu embarrassé au sujet de l'invitation ou non de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD), reconnue par une dizaine de pays africains, mais pas par la Côte d'Ivoire, le gouvernement ivoirien peut désormais souffler. Le Président Alassane Ouattara a trouvé la parade pour éviter un incident diplomatique avec son partenaire marocain en confiant les invitations à l'Union Africaine, présidée par le Guinéen Alpha Condé. Une solution qui a fait dire au diplomate de l’UE que la Côte d’Ivoire est « prête » à accueillir cet important rendez-vous.
Renforcer les liens Avec pour thème central « Investir dans la jeunesse pour un avenir durable », ce 5ème Sommet UA - UE devra aborder des thématiques liées à la jeunesse, à l’emploi, à l’immigration et surtout à l’investissement. Les dirigeants africains et européens se pencheront sur l'avenir des relations entre les deux continents et mettront l'accent sur l'investissement dans la jeunesse africaine, car 60% de la population du continent a moins de 25 ans. L'UE et ses États membres sont les premiers contributeurs à la promotion du développement, de la stabilité et de la paix en Afrique. En 2016, 21 milliards d’euros d’aide ont été versés par l'UE et 32 milliards d'euros ont été investis en Afrique en 2015 par des entreprises européennes, ce qui représente près d'un tiers de l'ensemble des investissements directs étrangers (IDE) en Afrique. Des chiffres qui pourraient être revu à la hausse pour l’année en cours et les années à venir selon les organisateurs de ce forum, premier du genre organisé en Afrique subsaharienne.
Ouakaltio OUATTARA