Le nouveau Cadre Environnemental et social de la Banque mondiale au cœur d’un atelier organisé par le Secrétariat Exécutif permanent de la REDD+ en collaboration avec l’Agence Nationale de l’Environnement avec l’appui de la Banque mondiale ce Mercredi 27 Novembre 2018 à Grand-Bassam. Les travaux visent à former le personnel de l’Agence Nationale de l’Environnement (ANDE) et les points focaux des structures membres de la commission interministérielle d’évaluation des études environnementales et sociales sur les normes de ce nouveau cadre. Cet atelier permettra également d’outiller la ANDE et les autres participants aux nouvelles dispositions, aux instruments d’évaluation, de gestion environnementale et sociale de la Banque mondiale en plus des outils nationaux existants. Les capacités opérationnelles de l’ANDE, des directeurs régionaux du Ministère de l’Environnement et du Développement Durable, des membres de la commission interministérielle d’examen technique et de validation des rapports d’évaluation environnementale, les bureaux d’études et consultants indépendants agréés par l’ANDE et toutes les parties prenantes identifiées seront renforcées. « Atteindre l’objectif de développement des projets tout en minimisant leurs impacts négatifs sur les composantes de l’environnement et les communautés, constituent le but fondamental et l’équilibre idéal pour la Banque mondiale. » explique le Spécialiste principal en environnement et coordonnateur de la sauvegarde environnementale au bureau régional de la Banque mondiale, représentant le Directeur des opérations de l’institution en Côte d’Ivoire Abdoulaye GADIERE. C’est donc dans l’optique de parvenir à cet objectif que la Banque mondiale a mis en place un certain nombre de dispositions et d’instruments visant à concilier développement et protection de l’environnement et des communautés bénéficiaires, ajoute-t-il. « La Banque procédera à l’évaluation des systèmes environnementaux et sociaux des pays afin de déterminer dans quelle mesure ils sont prêts. Et partout où il y a des insuffisances ou lacunes, nous travaillerons avec nos partenaires pour les combler. » annonce le Spécialiste principal en Environnement au sein de l’institution en Côte d’Ivoire, avant d’indiquer que les résultats de cette étude seront présentés aux autorités ivoiriennes dès leur finalisation.
Marie-Brigitte KOMONDI