NJ Ayuk, Président Directeur général du Centurion Law Group et Président de la Chambre africaine de l'énergie, a appelé le mardi 17 juin les gouvernements africains et les sociétés pétrolières à faire davantage pour protéger les infrastructures énergétiques. Car les infrastructures pétrolières et gazières sont en train de devenir une cible de choix pour les terroristes, les organisations diverses, les acteurs étatiques et non étatiques hostiles et les entreprises criminelles. Les récentes attaques au Moyen-Orient, de drones sur les gazoducs de Saudi Aramco et celles de pétroliers dans le golfe d’Oman confirment un précédent (et malheureusement des techniques, tactiques et procédures pour ceux qui ont une intention malveillante) et des méthodes d'attaque simples qui créent des problèmes complexes pour les propriétaires et exploitants de ressources énergétiques et naturelles. L’Afrique connaît depuis peu une augmentation des attaques contre les infrastructures énergétiques et de ressources naturelles critiques : attaques d’une usine de traitement du gaz, vandalisation d’un pipeline, attaques de rebelles sur des gisements de pétrole et des raffineries et attaques pour des rançons. L’une des principales préoccupations est l’impact catastrophique éventuel sur la fourniture de produits et services énergétiques en Afrique. Une autre préoccupation majeure générée par les attaques contre les infrastructures énergétiques et de ressources naturelles est l'impact de ces événements sur les économies qui comptent sur ces actifs pour générer des revenus. La protection et l’amélioration de la résilience des systèmes énergétiques exigent la vigilance, la planification d’urgence et la formation.
Ouakaltio OUATTARA