L’Etat de Côte d’Ivoire va bénéficier d’un appui budgétaire de l’Union européenne d’un montant de 11,1 milliards de francs CFA. Cette enveloppe est destinée, entre autres, à favoriser la création d’emplois pour les jeunes et la formation professionnelle. L’information a été rendue publique, le 3 janvier 2017.
Un véritable cadeau de nouvel an, que le gouvernement ivoirien va pouvoir capitaliser pour accentuer sa politique de création d’emplois pour les jeunes et favoriser la formation professionnelle. Une enveloppe budgétaire d’un montant de 11,1 milliards de francs CFA a été débloquée le 3 janvier par l’Union européenne. Il s’agit de la première tranche d’un appui budgétaire d’un montant total de 39,3 milliards de francs CFA, dans le cadre d’un contrat de bonne gouvernance et de développement (2016-2018) entre l’UE et la Côte d’Ivoire. Ce document, signé le 21 novembre, vise à appuyer l'Etat dans les politiques de gouvernance et de développement.
Selon le document officiel, auquel JDA a eu accès, «…Par ce contrat, l’Union européenne entend soutenir l’action du gouvernement ivoirien, dans le plan national de développement (PND 2016-2020) et le plan indicatif national (PIN) du pays, pour une croissance durable et inclusive, notamment par l’emploi des jeunes et la formation professionnelle, et améliorer la bonne gouvernance, en particulier la gouvernance économique… ».
Le Président de la République Alassane Ouattara qui, assurément, avait la primeur de cette information, a annoncé la couleur dans son message à la Nation, lors de la présentation de ses vœux de nouvel an aux Ivoiriens. «Nous continuerons activement de lutter contre le chômage des jeunes, car notre économie a besoin de votre dynamisme et de votre créativité. Un accent particulier sera mis sur la formation professionnelle et l’auto-emploi», déclarait, alors le Chef de l'Etat qui, tout en se félicitant des plus de 600000 emplois jeunes crées en 2016, affirmait que le gouvernement mettait tout en œuvre pour que les 18-35 ans puissent avoir des situations professionnelles, en vue d’apporter leur pleine contribution au développement du pays.
Afin d'encourager l’auto-emploi, le gouvernement entend favoriser la formation professionnelle. A cet effet, un plan stratégique portant sur une reforme couvrant la période 2016-2025, a été décliné au mois de novembre dernier. En bonne place, réhabilitation et rééquipement des 75 structures publiques existantes, construction de cinquante nouveaux établissements et surtout redéploiement de l’apprentissage, vulgarisation des formations qualifiantes et par alternance.
Benoît TANOH