Dans le cadre de la mise en place de l’institution de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), Méné Wamkele, son Secrétaire général, a séjourné en Côte d’Ivoire avec à la clé une rencontre avec le Président ivoirien Alassane Ouattara. Au menu des échanges, une discussion sur les défis liés à la mise en place de cette institution, mais également pour faire le tour des obstacles à lever. Selon le Secrétaire général Méné, « près de 40 pays ont déjà ratifié la Zlecaf mais il reste encore beaucoup à faire ». Le Sud-africain de 43 ans, premier Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), élu le 10 février 2019 par l’Assemblée des États membres de l’Union africaine (UA), lors du 33ème Sommet de l’Union africaine à Addis Abeba, envisage lancer une offensive à partir d’Abidjan afin de relever les défis majeurs qui l’attendent. La Zlecaf vise à établir un marché unique pour les biens et services fabriqués en Afrique, à éliminer les droits de douane de 90% et à s'attaquer aux barrières non tarifaires, telles que les délais douaniers. Elle est officiellement opérationnelle depuis le 1er janvier dernier, établissant ainsi le plus grand espace commercial au monde, un marché de 1,2 milliard de consommateurs pesant annuellement 3,4 milliards de dollars. C’est aussi le plus vaste espace commercial en termes de nombre de pays participants. À ce jour, 54 pays africains sur 55 ont signé l'accord et 35 sur 54 l'ont ratifié.
Ange-Stéphanie Djangoné