L’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a affirmé mercredi à Abidjan qu’il n’y avait « pas de cordon » entre sa formation politique, le Mouvement des Générations capables (MGC), et le Parti des peuples africains (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, lors d’une conférence de presse.
« L’ancien parti a implosé. Il est devenu trois partis. Le FPI de M. Affi N’guessan, le PPA-CI qui a été créé par le président Laurent Gbagbo et le MGC que nous avons créé récemment (…) Il n’y pas de cordon avec les autres partis. Il y a un cordon avec l’objectif que nous visons tous qui est d’emmener notre pays dans plus de démocratie et le respect des libertés et des droits », a indiqué Simone Gbagbo, répondant à une question sur les rapports du MGC avec le PPA-CI et le FPI.
Face aux journalistes, elle a également annoncé l’organisation les 29 et 30 avril à Bouaké (centre) d’une « fête des libertés », calqué sur le modèle de celui organisé depuis 1990 par le Front populaire ivoirien (FPI), pour commémorer l’instauration du multipartisme en Côte d’Ivoire.
Mais si au FPI, il s’agit de « la fête de la liberté », le MGC évoque plutôt une « fête des libertés ».
« Aujourd’hui, nous souhaitons que l’on retienne que cette liberté n’est pas unique. Il y a d’autres libertés pour lesquelles nous nous mobilisons, pour lesquelles nous travaillons. C’est pourquoi nous l’avons appelé fête des libertés », a expliqué l’ex-Première dame.
Selon les organisateurs, « 15.000 personnes »sont attendues pour cette première édition dont le thème est : « Réconciliation et renaissance » pour « impulser un mouvement de réconciliation profonde et sincère ».
L’ancienne Première dame de Côte d’Ivoire, Simone Gbagbo, a affirmé mercredi à Abidjan qu’il n’y avait « pas de cordon » entre sa formation politique, le Mouvement des Générations capables (MGC), et le Parti des peuples africains (PPA-CI) de Laurent Gbagbo, lors d’une conférence de presse.
Souza Konan