Dans ce qu’il convient désormais d’appeler « affaire putsch de Guillaume Soro contre Alassane Ouattara », le procureur de la République Adou Richard, face à la presse le jeudi 26 décembre, a rendu public une bande sonore dans laquelle l’on entend des échanges entre deux personnes dont l’une est supposée être Guillaume Soro.
Ce n’est cette fois pas un enregistrement téléphonique mais plutôt des échanges entre deux personnes autour d’un projet de putsch. Nous vous ne donnons quelques extraits
« Nous on est là, on est dans la garde du président, nous sommes positionnés au palais. Nous sommes un peu partout (…). On a les 8400 et puis d’autres jeunes. On a l’armée. (...) Moi je me suis remis en cause et essayé de poser des questions. Hamed a essayé de faire un tour mais les gens n’ont pas bougé. (… ) J’ai essayé de passer en revue, les gens sont très serein, c’est nous qui les calmons. Parce qu’on veut que ça tombe dans une période intéressante. On ne veut pas que ce soit du n’importe quoi. Les gens sont prêts. Ils sont sereins. (…) On a la télécommande. C’est pourquoi, ce qui va se faire en amont c’est la communication pour discréditer le régime. Mais moi, je retiens que j’ai un délai de un an à ne pas dépasser » explique une voix attribuée à Guillaume Soro l’ex président du parlement ivoirien.
La réaction de son camp ne s’est pas fait attendre. Tout en prenant soin de na pas nier l’existence de cette bande audio Affoussiata Bamba Lamine l’a situe en 2017 et estime que Guillaume Soro avait à cette date fleuré un mauvais coup et avait pris ces précautions face à son interlocuteur. D’ailleurs elle indique que la version entière de ces échanges sera publiée le 27 décembre.
Plusieurs proches de Guillaume Soro ont été interpellés à Abidjan et la résidence de certains d’entre eux a été visitée par la police.
Yvann AFDAL
JDF TV
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