Dans un communiqué de presse transmis à JDA signé du magistrat hors hiérarchie, Joachim Kongoué Koffi, le ministère de la Justice et des droits de l’Homme réfute les allégations et insinuations selon lesquelles des « prisonniers proches de l’ancien régime » font objet de discrimination et ne bénéficieraient pas soins médicaux. Indiquant par ailleurs que « toutes les prisons de Côte d’Ivoire sont dotées d’infirmeries avec un personnel médical qualifié. » Pour le ministère, ces infirmeries reçoivent régulièrement tous les détenus malades, sans aucune discrimination. « Ceux dont l’état de santé requiert une évacuation sanitaire sont référés vers les différents centres hospitaliers du pays » précise le communiqué avant d’ajouter que les organisations telles que le CICR, Expertise France, Secours médical islamique, apportent un appui aux différentes prisons, dans le domaine de la santé, de l’hygiène et de l’assainissement et ont la possibilité d’alerter l’opinion nationale et internationale sur toutes formes de discrimination envers les détenus
Après la mort de deux de ces détenus courant juin, Désirée Douati, en charge de ces prisonniers proche du front populaire ivoirien (FPI), n’avait pas hésité à accuser ouvertement le système médical pénitentiaires qui ne « porteraient pas assistante médicale à une catégorie de policier. »
Ouakaltio OUATTARA