Lespoir de Tidjane Thiam de figurer sur la liste lectorale pour la prsidentielle du 25 octobre 2025 sest heurt un refus du Comit des Droits de lHomme des Nations Unies. Linstance onusienne a rejet la demande de mesures provisoires dpose par lancien banquier international, qui contestait sa radiation des listes lectorales par la justice ivoirienne.
Au cœur du litige une décision du Tribunal de Grande Instance d’Abidjan. La juridiction avait constaté que M. Thiam ne remplissait pas les conditions de nationalité requises pour être électeur, une condition sine qua non à l’éligibilité présidentielle. Saisis par ses avocats, les experts du Comité des droits de l’homme ont estimé que la procédure judiciaire nationale s’est déroulée dans le strict respect du Pacte international relatif aux droits civils et politiques, notamment son article 25.
Contrairement aux allégations de la défense, aucune injonction n’a été adressée à la Côte d’Ivoire pour rétablir M. Thiam dans ses droits électoraux. Le Comité a jugé qu’aucune violation ne justifiait une intervention exceptionnelle.
Maître Jean-Marc Fédida, avocat de l’État ivoirien, a salué la décision, gage de la solidité démocratique et de l’État de droit en Côte d’Ivoire. L’affaire Thiam, désormais scellée au niveau international, éclaire une fois de plus les exigences juridiques attachées à l’aspiration présidentielle.
Siondenin Yacouba Soro


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