MFA : Divorce consommé entre les deux tendances

Ils s’étaient donné 90 jours pour organiser un congrès en vue de destituer le Président du Mouvement des forces d’avenir (MFA), Anzoumana Moutayé. Les dissidents ont décidé d'avancer ce délai au 28 octobre. Un changement qui intervient alors que les deux parties doivent se retrouver de nouveau devant le tribunal le 26 octobre. « Le juge des référés a débouté Anzoumana Moutayé, alors que c’est lui qui nous avait traduits en justice. Moutayé perd ainsi une importante bataille, puisque sa plainte n’a pas obtenu les résultats escomptés », clame-t-on du côté de Siaka Ouattara, chef de file de la dissidence et candidat unique au congrès extraordinaire du 26 octobre.  « Le juge des référés s’est déclaré incompétent pour trancher la question. Tant que cela n’est pas fait, il ne peut y avoir de congrès », affirme Anzoumana Moutayé. Dans son entourage, l’annonce du congrès du 28 octobre est plutôt perçue comme un « acte de rébellion que les lois ivoiriennes ne peuvent tolérer ». En attendant ces deux dates, qui marqueront d’autres épisodes dans l’histoire du parti, les militants sont partagés entre deux sièges. Le premier étant aux mains de la dissidence, conformément à la décision du juge en référé, et le second (nouveau) occupé par le Président Anzoumana Moutayé. La médiation conduite par certains cadres du Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) n’a pas encore donné de résultats probants, chaque partie campant sur sa position.

 Ouakaltio OUATTARA

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