À quel niveau en sommes-nous dans les préparatifs de la 45ème Assemblée des parlementaires francophones (APF) ?
Les séances de travail se multiplient et l’ensemble des travailleurs du Parlement ont été informés du fait qu’ils doivent s’approprier l’organisation de la 45ème Assemblée de l’APF, prévue du 4 au 9 juillet prochain à Abidjan. Nous sommes à l’œuvre et le principe est de faire en sorte qu’aucun détail de l’organisation ne nous échappe. Depuis la fin de la mission de l’APF venue évaluer le niveau de la préparation, il y a une semaine, nous avons mis les bouchées doubles afin de gagner le pari. Ces assises seront pour nous l’occasion de démontrer encore une fois que la Côte d’Ivoire a toujours relevé les grands défis quand il s’agit d’organiser ce genre d’assises internationales.
Vous avez l’air rassurant. Ne pensez-vous pas qu’il pourrait y avoir des perturbations ?
Les incompréhensions ont été levées. La section ivoirienne avait été saisie par certains députés. Mais la question de la session ivoirienne étant réglée, celle de la candidature de la section ivoirienne a également été réglée. Plus rien ne devrait constituer un obstacle. Le candidat de la section ivoirienne est Amadou Soumahoro et il ne serait pas élégant qu’un pays de l’Afrique de l’ouest se porte candidat. En dehors de la zone de l’Afrique de l’ouest, il ne peut avoir de candidature. Et cela a été acté depuis belle lurette sur le plan international. Il ne saurait y avoir non plus d’appel à candidatures, comme l’annoncent certaines rumeurs, car il n’y a pas de candidature indépendante ou individuelle au niveau de l’APF. Donc, sauf cataclysme, la Côte d’Ivoire, avec Amadou Soumahoro, présidera pendant les deux prochaines années cette assemblée parlementaire. Nous osons croire que les députés qui ont l’intention de perturber les séances vont se ressaisir et penser plutôt à préserver l’image de notre pays, qui, lors de la session de Rabat, n’a pas eu bonne presse. Il faut fermer cette parenthèse malheureuse et aller de l’avant.
Combien de parlementaires attendez-vous ?
Nous attendons, selon nos fichiers, 400 parlementaires. Sauf que, et très souvent lors de ce genre d’assemblée, il y a des délégations qui arrivent toujours en surnombre. Nous avons ainsi prévu une marge de 200 personnes en plus, soit 600 participants. Toutes les dispositions ont été prises pour leur réserver un accueil chaleureux. Au titre des invités d’honneur, nous comptons sur la présence de la Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) et probablement celle du Président de la République, Alassane Ouattara.
Ange-Stéphanie DJANGONE