Exclusif: Rébellion, avenir des FN, Soro, RACI : Kanigui Soro à Cœur ouvert

Désormais président du Rassemblement pour la Côte d’Ivoire, le député RDR Mamadou Kanigui Soro 44 ans, connu pour ses prises de position en faveur de Guillaume Soro, parle des nouvelles orientations de son mouvement et de sa vision pour 2020.

 

Vous avez créé le Réseau des amis de la Côte d’Ivoire (RACI) il y a de cela 4 ans et depuis le week-end il a changé de dénomination, qu’est-ce qui explique cela ?

Le RACI n’est pas devenu un parti politique, le RACI a changé de définition. Quand nous l’avions créé, nous l’appelions Réseau des amis de la Côte d’ivoire. Dès sa création les 11, 12 et 13 octobre 2013 nous avons dit que notre mouvement est un mouvement politique. Ce n’est ni un parti politique encore moins un club de soutien. Donc après 4 années les organes statutaires ont estimé qu’il fallait que nous redéfinissions notre mouvement, au regard de l’évolution et du retour que les populations font vis-à-vis de notre organisation. C’est ainsi que le conclave du 15 décembre dernier a décidé qu’on ne parle plus de Réseaux des amis de Côte d’ivoire mais de  Rassemblement pour la Côte d’ivoire. C’est ce petit changement qui a été fait sinon nous n’avons pas changé de statut.

Et cela ressemble à ce qu’on appelait le COJEP de Charles Blé Goudé qui était un mouvement  et qui a décliné pour devenir aujourd’hui un parti politique. Ne serait-ce pas une copie conforme ?

Comparaison n’est pas raison ! C’est vrai que le COJEP s’est transformé en parti politique. Mais il n’y a pas que le COJEP dans ce monde. Je prends un exemple les forces nouvelles à l’époque était un mouvement mais ceux-ci ne sont pas devenu un parti politique donc comparaison n’est pas raison.

Aujourd’hui quels sont les objectifs de votre mouvement?

Je dirai que le mouvement devient plus politique. Lorsque nous avons créé le RACI en 2013 nous avions axé essentiellement l’action sur la sensibilisation pour la réconciliation nationale. Donc on ne va pas se censurer sur les questions politiques étant entendu que toutes les crises que notre pays a connu tirent leurs origines des problèmes politiques. Il n’y a pas meilleur formule de résoudre des palabres politiques qu’en se prononçant sur l’actualité politique. On ne peut prêcher la réconciliation et ne pas prendre la responsabilité de montrer la bonne direction aux hommes politiques. À l’approche de 2015 le mouvement s’est réuni et nous avons estimé qu’il était bon que nous puissions, dans notre position d’éveilleur de conscience, interpeller les ivoiriens dans leur grand ensemble sur la nécessité de permettre au président Alassane Ouattara de continuer le bon travail qu’il a commencé depuis son  élection en 2010.  Ensuite, nous leur avons dit que la Côte d’Ivoire sortait d’une crise importante et qu’il était bon de stabiliser les institutions de la république. Cela nous a amené à inviter les populations à soutenir Alassane Ouattara pour qu’il puisse avoir un deuxième mandat afin de consolider les institutions, parce que les guerres et les instabilités découlent de la faiblesse et de la fracture des institutions de la république. C’est ce qui a été fait.

À partir de ce moment le mouvement se prononçait sur les questions politiques. Aujourd’hui que nous tirons vers la fin du deuxième mandat du Président Alassane Ouattara, beaucoup d’ivoiriens s’interrogent sur ce qui va se passer dans l’après Ouattara. Dans l’entourage même de celui-ci beaucoup de supputations, beaucoup de manœuvres se font voir. Pour l’opinion ivoirienne 2020 est une étape assez importante de la Cote d’Ivoire. D’abord, 2020 va évaluer le processus de paix qui a été  fait pendant les 10 années antérieurs, mais ce sera également un moment fatidique dans la mesure où d’autres générations arrivent et souhaitent rentrer dans l’arène. Nous sommes toujours conscients que ce sont des palabres de successions, comme en 1993 qui dans leurs évolutions ont abouti aux crises que nous avons connus.  SI le Président ne se représente pas, cela peut constituer un moment de disputes politiques. Parce que, chacun verra dans la fin du deuxième mandat du président Ouattara une opportunité. 2020 du point de vue politique a plus d’enjeu pour la Côte d’Ivoire que. À partir de ce moment notre mouvement a estimé qu’il fallait donner plus de tonus aux questions politiques qu’au concept de la réconciliation en lui-même. Comme nous l’avons fait en prenant notre responsabilité en 2015 on a estimé qu’il faut qu’à l’approche de 2020 notre mouvement prenne ses responsabilités sur toutes ces questions.

 C’est pourquoi on lui donne une autre armature. c’est une sorte d’interpellation pour dire aux ivoiriens qu’au-delà des intérêts politiques, le meilleur c’est de se rassembler pour travailler pour notre pays. C’est une posture que nous prenons pour interpeller les ivoiriens sur la nécessité de faire en sorte que nous nous regroupions autour d’un idéal, au lieu que nous préparions dans notre état-major respectif une sorte de guéguerre.

Ce changement de dénomination intervient dans un contexte politique où votre parti le RDR a nommé des vices présidents, des secrétaires généraux adjoints. Quand on sait qu’il y’a des remous au sein de la case ne pensez-vous pas que cela puisse prêter à  confusion ou à interprétation ?

Le RACI n’est pas le RDR. Ce n’est pas parce qu’un parti politique s’organise que cela va impacter tel ou tel autre structure. Pour ceux qui me connaissent je n’improvise rien. Je suis une personne qui aime travailler sur des schémas à court, moyen et long terme et je peux vous dire qu’avec mes amis, il était prévu qu’à ce moment précis nous puissions prendre cette appellation. Quand nous avons créé le RACI nous avons fait une série de manifestations publiques à Korhogo, Bouake. À Divo nous avons invité le ministre Zakpa Kobenan. En l’invitant pour moi, c’est l’admirateur d’hier qui arrive dans une ville et qui souhaite que le maitre vienne suivre sa prestation. Il m’a fait l’honneur de sa présence. Et à la fin de mon exposé il m’a indiqué que s’il avait été associé dès le départ, il nous aurait suggéré de nommer le mouvement Rassemblement pour la Cote d’Ivoire. Depuis 2014 le débat se faisait en interne certains voulaient que l’on change le nom de la structure mais étant donné que c’était une structure récente nous avons décidé de patienter.

Ce n’est donc pas lié à la réorganisation du RDR, mon parti. Et au RACI tout le monde n’est pas RDR. Je ne peux donc pas trahir les amis en collant l’organisation du RACI à celle du RDR. Je ne suis pas dans une dynamique de concurrence avec quelque parti que ce soit.

Comment vivez-vous l’ambiance au sein de votre parti ?

C’est souvent meurtri que j’observe tout ce qui se passe. Meurtri, parce que je pense humblement que moi j’ai beaucoup donné au RDR. Il n’y a pas quelque chose qui soit humainement possible que moi je n’ai pas donné au RDR malgré mon état. Je pense qu’on ne devait pas arriver à cette situation. Le peuple ivoirien et tous ceux qui se sont battus pour le RDR ne mérite pas qu’on arrive à cette situation. Je pense que de part et d’autre nous manquons tous d’une certaine dose de sagesse. Ce parti a trop souffert pour qu’au terme d’un seul mandat que ce soit le pouvoir qui nous divise. Ce qu’en 20 ans les pouvoirs successifs n’ont pas réussi, le RDR s’est fait le luxe de le faire c’est-à-dire se diviser lui- même. Il y a quand même de l’espoir. En tant que militant du RDR chacun espère que le président qui est l’inspirateur de notre parti trouvera la formule pour ramener la cohésion.

 

Dans ce conflit en interne, ce n’est plus un secret de polichinelle, on a d’un camp Soro Guillaume et Amadou Gon qui travaillent pour être le choix du parti.  Vous les militants, comment est-ce que vous regardez la lutte de positionnement de ces deux personnes ?

Non je ne pense pas que ni Guillaume Soro ni le premier ministre Amadou Gon travaille pour être le choix du parti. Je pense qu’il ne faut pas prêter des intentions à ces personnalités-là. Chacun pour le moment travaille pour le pays.  Guillaume Soro consacre l’essentiel de son temps à donner, à imprimer sa marque sur le parlement ivoirien. Le premier ministre vient d’être nommé à ce poste il est en train de travailler pour les ivoiriens et pour imprimer sa marque aussi sur la primature. Je pense que la meilleure façon de faire la politique, c’est de bien faire ce que l’on vous confie et je pense qu’ils en sont conscients. J’ai toujours pensé que ce qui se passe est un problème d’humeur et ça, c’est moi en tant que militant qui le pense. Souvent les leaders ne nous disent pas tout. Cela peut être des problèmes au-delà même des ambitions qui peuvent être à l’origine, soit qu’il y a eu une petite dispute quelque part. Mais bon, on n’en sait rien. Nous qui sommes souvent autour des leaders, on fait croire qu’on sait tout mais ce sont des politiques et je ne pense pas qu’un leader, même si tu manges avec lui à table tous les jours soit à un niveau assez bas pour te dire ce qui se passe à son niveau de responsabilité. Il y a des responsabilités quand tu les occupe même à ta femme tu ne lui diras pas certaines choses parce que cela relève du secret d’État. Or  quand on est à la présidence de l’Assemblée nationale, à la primature, tout comme à la tête de certaines institutions, il faut savoir se taire. Alors, je ne peux pas prétendre savoir. C’est vrai que moi je ne cache pas ma position à chaque fois que j’ai l’opportunité en disant qu’en  2020 c’est Soro qui est le bon choix.

Je le dis, je ne le cache à personne mais je ne le dis pas pour nuire à quelqu’un. Je le dis parce que je trouve que dans le combat que ce parti a mené pendant 20 années, on a fait ressortir deux symboles. Le premier c’est le président Alassane Ouattara. Il a été le symbole même de  l’injustice, et même de la crise identitaire que ce pays a connu. Le deuxième symbole c’est indiscutablement Guillaume Soro qui est une sorte de libérateur qui a sacrifié pratiquement son image de jeunesse en ayant recours à des méthodes forcément décriés auxquelles, à un moment donné les régimes successifs ont poussé à faire recours pour équilibrer et ramener les hommes politiques à aller à la démocratie. Moi qui lui suis proche, je sais que l’usage des armes dans la rébellion n’a été qu’un prétexte pour équilibrer les forces parce qu’à un moment donné, pour un oui ou un non, pour une manifestation, on viole, on tue. Puis à un moment donné avec ses amis, j’ai moi-même pris part à son opération, Il s’est dit  « il faut équilibrer la terreur. Comme ce sont les armes qu’ils utilisent pour empêcher les choses, nous allons leur imposer des armes pour qu’on puisse s’assoir pour discuter ». 

Il a  privilégié, comme mode de résolution le dialogue. Et à un moment donné il y a eu crise dans la rébellion parce que les gens pensaient que c’est parce qu’il s’est fait acheter qu’il ne voulait plus donner d’instructions militaires. Tout le monde l’a su et même quand il est venu à primature c’est par le dialogue qu’il a rapproché les deux camps sur les différents notamment la double dissolution du gouvernement et de la Commission électorale indépendante (CEI). En 2010, il n’a que privilégié le dialogue pour arriver à convaincre l’ancien président à aller à des élections. Ce que d’autres personnes plus âgées que lui, aux mêmes postes n’ont pas pu faire. Donc j’estime que aujourd’hui il est l’homme politique autour du président le mieux formé à continuer à garantir une certaine stabilité et il a une connaissance des institutions qui peuvent garantir la paix et la sécurité à nos populations. Ça c’est mon opinion, c’est subjectif, mais pour l’instant je pense que ce n’est pas forcément ce qui doit les diviser parce que si c’était ça alors les deux personnalités risqueraient de faire de mauvaises analyses parce que qu’il faut laisser le peuple observer et choisir le meilleur d’entre ses enfants et que la meilleure façon c’est de bien faire ce qu’on a à faire et laisser le peuple décider le moment venu.

Bien évidemment à l’approche, chaque partie enclenchera un processus de choix de son meilleur cadre. Moi en tant que militant du RDR, je souhaite que le parti ne fasse pas l’erreur des législatives de 2016 mais de  faire un choix véritable sur la base d’un processus démocratique qui unira mon parti parce que tout parti se crée dans le souci d’abord de conquérir le pouvoir et tout parti travaille pour conserver le pouvoir. Donc on ne peut pas reprocher au RDR de vouloir garder le pouvoir

Au sein de la galaxie Soroiste, n’avez-vous pas l’impression d’avoir deux niveaux de discours entre les mouvements de soutien et les cadres surtout que certaines voix souhaitent une rupture…

 

Vous-même vous l’avez dit, dans toute organisation la réaction d’un responsable ne peut pas être la réaction du militant. Je l’ai dit tout à l’heure, il faut laisser le peuple au moment venu de décider. Vous vous souvenez quand le RDR était à l’opposition, il y avait plus de mille clubs de soutien  au Président Alassane Ouattara et à son épouse. A un moment donné le peuple, quand il estime qu’il y a une injustice veut l’exprimer à sa façon pour régler un problème ponctuel. Et quand c’est comme ça, les gens créent des organisations pour montrer leur attachement personnel. Je veux dire que ce n’est pas idéologique, mais plutôt l’attachement à la défense d’un individu. Dès lors, le discours est affecté par des émotions.

Mais à un autre échelon quand on est un certain responsable, certes on peut vivre la douleur de l’injustice mais ce qu’il faut privilégier, c’est l’intérêt public parce que c’est ce qui est le plus important. Moi j’estime que l’homme doit pouvoir mourir pour sa conviction. Mais comment ? A un moment donné, les convictions sont échelonnées et la première conviction qui doit être chez un citoyen, c’est la conviction suprême c’est la survie de son peuple, donc la survie des institutions.  Pour cela uniquement, à un moment donné il peut faire un sacrifice suprême à partir de ce moment il peut se dire que pour ne pas mettre son peuple en difficulté, il y’a une posture à prendre même si cela doit le détruire.

Ici je pense que nous par exemple, on est dans une approche où on se dit que certes il y a une injustice mais le peuple ivoirien est au-dessus de Guillaume Soro. Il faut construire d’abord ce peuple et Guillaume Soro chaque jour le démontre à travers ses prises de responsabilités en montrant que c’est le peuple qui est au-dessus. Il faut travailler à ça d’abord.

Quand nous sommes sortis des Forces Nouvelles, le dernier conclave, je le disais tantôt, la problématique de transformation des Forces Nouvelles en parti politique comme dans d’autres pays, s’est posé avec acuité au point où les uns et les autres ont réclamé un conclave. Quand nous sommes allés à ce conclave, Guillaume était pratiquement un des seuls à dire « je ne veux pas que nous nous transformons en parti politique, parce que si nous faisons cela se sera comme si nous avions pris le pouvoir, non pour équilibrer les rapports de force et permettre à la démocratie de se faire mais ça va être comme si nous étions affamés fait. Je pense que d’abord l’usage des armes n’a pas été une bonne chose. Quand nous sortons de là, il faut tempérer, il faut redonner le jeu politique aux professionnels de la politique et puis nous nous mettons à leur disposition pour les accompagner, c’est ce qui permettrait de montrer notre bonne foi. » C’est ce discours qui a permis aux uns et aux autres d’accepter l’idée que les forces nouvelles ne se transforment pas en parti politique et il leur a dit «la deuxième chose que je vous demande, c’est que tout le monde aille au RDR parce que en 2008 le Président Alassane Ouattara au congrès du RDR à l’hôtel Ivoire a, dans une déclaration demandé aux cadres des FN de venir. Lui au moins il a fait un congrès  pour dire de venir chez lui, il a même commencé à restructurer son parti. Notamment il a créé un poste de vice-président et plein d’autres structures pour absorber notre mouvement et je pense qu’aujourd’hui, je suis en de bons termes avec le président Ouattara, avec le président Bédié et malgré la guerre je peux dire que j’ai gardé quand même des liens avec le président Gbagbo. Je pense que la meilleure formule pour montrer notre bonne foi aux ivoiriens et aux acteurs politiques c’est d’aller en toute humilité intégrer les dispositifs politiques. Cela éviterai de sortir de la crise en divisant d’avantage la société ivoirienne parce que chaque jour qu’un parti politique se créé, ç’est une division qui se fait ».  Donc voilà le discours que nous avons tenu au dernier conclave des FN qui a dissout les FN et quand les radicaux ont  posé des réserves, il leur a concédé cela tout en maintenant la dissolution de l’aile militaire et de l’aile des finances mais a maintenu l’aile politique pour qu’elle fasse le suivi des promesses et dialogues comme le cadre de l’intégration des structures.

C’est l’aile politique qui a discuté par exemple le respect d’un certain nombre d’engagements pris sous Gbagbo notamment l’intégration d’une entité des combattants dans les structures comme la douane, les impôts et dans d’autres administrations. C’est malheureusement l’aile politique qui est confrontée à la difficulté d’intégration des cadres dans le dispositif politique du RDR et je pense que la crise de confiance même est partie peut-être de ces choses-là. C’est vrai que tout récemment quand la ministre Affoussiata Bamba Lamine a fait une déclaration signée de son titre de porte-parole des FN, les gens ont jasé mais pour nous qui comprenons, on savait qu’elle avait totalement raison puisque l’aile politique avait été gardée avec l’accord des acteurs politiques pour négocier les différents engagements qui avaient été pris.

Tant que ce processus n’est pas fait, l’aile politique ne peut pas disparaitre. Voilà un peu la philosophie de Guillaume Soro. Son intention n’est pas forcement d’être au premier rang du leadership. Son souci, c’est d’avancer. Peut-être dans la vie chacun veut avancer mais en préservant l’essentiel qui est l’unité nationale.

Pour quelqu’un comme moi qui ai su ça, qui est un de ces compagnons, ne peut pas avoir la même réaction que le jeune qui un bon matin s’est levé et qui a été frustré par l’actualité et qui créé un mouvement pour le soutenir. Vous voyez, ça ne peut pas être la même réaction. Autant les jeunes ont raison, autant nous nous avons raison mais seulement qu’on ne peut pas avoir la même démarche. Est-ce que notre intention c’est de franchir un pas ? Pas forcément nous sommes les hommes dans ce pays qui avons déjà démontré que  quand ça ne va pas on n’a pas la langue de bois, on le dit. Tout le monde nous connait et cela, à commencer par le président Guillaume Soro depuis qu’il était secrétaire général de la FESCI. Nous disons les choses telles que nous les voyons parce qu’il ne faut pas venir dans la politique pour être bagage de quelqu’un.

On vient pour apporter quelque chose, pour apporter sa contribution, on ne vient pas soit pour chercher de l’argent ou pour suivre. Alors quand les hommes de conviction sont dans la politique c’est des hommes qui aiment exprimer leurs idées. C’est ce que nous faisons et c’est maintenant aux uns et aux autres de le comprendre et de canaliser. Maintenant, le processus suit son cours, tout dépendra de la réaction de ceux que nous avons en face de nous. Je ne pense pas que l’objectif soit forcément de franchir le pas mais je ne l’exclus pas aussi parce que on est dans un jeu, on est dans une arène et nous ne sommes pas les seuls acteurs or nous voulons que certaines convictions soient défendues et nous allons les défendre.

 

                                                                                                                                                 Ouakaltio OUATTARA et Malick SANGARE

 

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