Suite aux coups de feu qui ont éclaté dans la nuit du 5 au 6 janvier 2017, aux environs de 0h30, un groupe de militaires a fait irruption à l’Etat-Major de la 3e Région Militaire de Bouaké, , le gouvernement a décidé de mettre en alerte l’ensemble des troupes et de renforcer la sécurité des emprises militaires. « Il est demandé à tous les soldats de garder leur calme et de rentrer dans les casernes, en vue de permettre la recherche de solutions durables pour l’ensemble des composantes des Forces Armées de Côte d’Ivoire » indique le ministre Alain Richard Donwahi.
Le gouvernement s’est, par ailleurs, voulu rassurant en demandant aux populations de garder leur calme. Car « toutes les dispositions sont prises pour assurer la sécurité des personnes et des biens sur l’ensemble du territoire national. »
C’est qu’au petit matin, de ce vendredi un groupe d’entre eux a procédé à la fermeture des corridors nord et sud de cette ville, ex-quartier général de la rébellion. Ils seront rejoints, en début de journée, par ceux de la 2e région militaire de Daloa et ceux de la 4e région militaire de Korhogo. Des coups de feu ont, par ailleurs, été entendus dans ces différentes villes, créant un vent de panique.
De sources proches de l’Etat-major, l’on a appris qu’en début d’après-midi, le Commandant en Second de la troisième Région Militaire de Bouaké et le Commandant du Bataillon d’Artillerie Sol-Sol présents à l’Etat-Major de région de Bouaké, sont rentrés en discussions avec le groupe.
Les doléances des militaires se résument en quatre points. A savoir, le paiement de primes, l’augmentation de salaires, la réduction du temps à passer dans les grades et l’éclaircissement à propos d’une supposée prime «ECOMOG», indique le ministre de la défense Alain Donwahi dans un communiqué transmis à la presse.
Ouakaltio Ouattara