Philippe Alphonse Cowppli-Bony Kwassy Kwadjo : Il détient l’avenir du PDCI

À 91 ans, le Professeur Philippe Alphonse Cowppli-Bony est aux commandes par intérim du PDCI-RDA. Pour cet intérim qui dure six mois, tous les regards sont portés sur sa gestion des affaires surtout de l’élection du président de ce parti, prévue le 16 décembre 2023.

Doyen d'âge des vice-présidents du parti, il a été désigné pour assurer l'intérim au poste du président du PDCI depuis le mercredi 02 août 2023. Médecin émérite, écrivain, et ancien maire de Bouaflé. Il se retrouve dès sa désignation à gérer le dossier le plus chaud du plus ancien parti de la Côte d’Ivoire, la succession d’Henri Konan Bédié. Dès ses années de classe primaire, le Professeur Cowppli-Bony était déjà un érudit. Parmi les cinq meilleurs élèves du département de Daloa, il fut choisi pour partir étudier en France dès le CM2. Cette décision précoce a jeté les bases d'un parcours académique exceptionnel. En 1946, à l'âge de 14 ans, il débarquait en France avec un groupe de jeunes écoliers africains, dont six garçons et dix filles, pour poursuivre son éducation.Installé à Villeneuve, Philippe, a vécu une épopée mémorable qui a inspiré son livre intitulé « Les Compagnons de l'aventure 46 ». À travers cet ouvrage, il partage avec passion le récit captivant des premiers boursiers ivoiriens venus étudier en France.

Gérer avec sagesse Peu connu du grand public, le Professeur Cowppli-Bony a laissé son empreinte dans la sphère politique en tant que maire de Bouaflé. Élu sur trois mandats consécutifs, il a consacré des années de dévouement au développement de sa ville natale. En 2000, estimant avoir accompli sa mission au service de la communauté, il a fait le choix de ne pas se représenter pour un quatrième mandat. Depuis lors, il était presque aux oubliettes.  S’il a déjà démontré qu’il n’est pas accroché au pouvoir,  il doit parvenir à gérer avec sagesse la succession d’Henri Konan Bédié. Face aux ambitions des uns et des autres, il tente tant bien que mal de faire baisser la tension. Même si ces nombreux appels au calme et à la sérénité ne sont pas entendus de la même oreille chez tous les candidats et leurs staffs, l’agrégé de médecine et spécialiste en gynécologie espère toujours maintenir la cohésion au sein de son parti. Pour y arriver, il mise sur l’obtention d’un consensus autour de l’un des cinq candidats ou à défaut, parvenir à organiser une élection ouverte et permettre à son parti de continuer sa marche pour la reconquête d’un pouvoir perdu il y a 24 ans. La tâche ne s’annonce pas de tout repos mais le PDCI qui a une longue tradition de ce genre d’élection, devrait pouvoir déjouer tous les pronostics de ceux qui annoncent le chaos de ce parti après le départ de Bédié.

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