Alors qu’un groupe de soldats, au cours d’une rencontre avec le Président Ouattara le 11 mai, annonçaient qu’ils renonçaient à leur prime de 7 millions tel que promis par le gouvernement en janvier, des soldats se sont désolidarisés de ces derniers. cette situation qui a entrainé des tirs sporadiques dans plusieurs casernes du pays notamment dans la commune du Plateau à Abidjan et dans les villes de Bouaké (centre), Korhogo (nord) Odienné (Nord-ouest) et Man (ouest) suivis de barricades aux environs de ces camps.
Si le calme est revenu en début de soirée, ces mouvements ont créé une psychose au sein de la population Abidjanaise occasionnant des fermetures de magasins dans la commune commerciale d’Adjamé.
Dans un communiqué lu à la télévision nationale, le chef d’état-major général des forces armés de Côte d’Ivoire (FACI), le général Sékou Touré, a indiqué que « tout militaire se livrant à des actes répréhensibles, s’expose à des sanctions disciplinaires sévères telles que prévues dans le règlement de discipline générale. »
Cette déclaration intervient après une réunion du conseil nationale de la sécurité présidée par le Président Ouattara en présence des grands commandements de l’armée. Selon certaines sources, si le gouvernement avait capitulé e janvier dernier, il a décidé d’opter pour la fermeté et de ne plus discuter avec les militaires.
Ouakaltio OUATTARA