Avec 6 députés élus sous sa bannière politique et un indépendant, qui devrait regagner le parti, l’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) n’est pas encore sûre de pouvoir constituer un groupe parlementaire, qui exige huit députés. Et, l’annulation du scrutin à Divo n’est pas faite pour arranger les choses, car désormais l’UDPCI ne compte désormais que 5 réprésentants à l’issue du scrutin du 18 décembre 2016.
Si pour l’heure, le parti Arc-en-ciel, a du mal à rallier à sa cause des députés indépendants, il surveille de près ses quelques élus, dont certains sont très courtisés par le Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP). C’est le cas, par exemple, du député Adama Bamba, militant du RDR élu sur une liste de candidats UDPCI, qui pourrait à tout moment faire volte-face et retourner à son parti d’origine.
Veut-on ainsi empêcher l’UDPCI d’avoir un groupe parlementaire et ainsi fragiliser l’élan de son leader Albert Mabri Toikeusse dans la course vers la présidentielle de 2020 ? Au sein du parti créé par feu le Général Robert Guéi, l’on s’interroge sur la date probable de la reprise du scrutin à Divo, tout en souhaitant que cette élection ne se tienne pas après l’installation des groupes parlementaires, prévue probablement pour ce mois de janvier. La crainte de voir les choses s’accélérer en ce début d’année trouble le sommeil des dirigeants de ce parti.
Ouakaltio Ouattara