Jean-Louis Moulot, candidat déclaré élu par la commission électorale indépendante était face à la presse 10 jours après le scrutin du 13 octobre pour se prononcer sur la situation qui prévaut dans la ville historique depuis la fin des élections. Il a d'entrée de jeu remercié les bassamois pour avoir porté leur choix sur la liste du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) qu'il conduisait. Tout en déplorant des « cas de violence isolées » le directeur adjoint de cabinet de la présidence à réitéré son appel à l'apaisement et a tendu la main au maire sortant en l'invitant à recourir aux moyens légaux dont il dispose pour faire des réclamations sur les résultats du scrutin. « La rue n'est pas le lieu indiqué pour contester les résultats d'une élection, nous devons restés légalistes » a-t-il martelé.
Sur la question de la cohésion sociale qui semble s'être fragilisée ces derniers jours avec les actes de violence portés sur des symboles de la ville que sont la royauté et le festival culturel de l'Abyssa, Jean-Louis Moulot a tenu à rassurer l'opinion sur le caractère isolé des manifestations de rue et que cela n'entamait pas véritablement l'entente entre les habitants de la ville qui était calme dans l'ensemble. « Nous ne sommes pas dans une approche tribale, éthique et encore moins clanique dans ce que nous traversons en ce moment » a t-il souligné.
Le successeur de George Philippe Ezaley a apporté son soutien ferme au Roi des N'zima, Desiré Amon Tanoé, et s'est dit disponible à accompagner les organisateurs du plus grand festival de la région du Sud Comoé, l'Abyssa, dont la tenue a été remise en cause du fait des troubles qu'a connu la ville de Grand Bassam ces derniers jours.
Malick Sangaré