L’association des femmes et familles des détenus d’opinions (AFFDO-CI) a pris à témoin la presse nationale et internationale ce 12 avril 2018 pour lancer un nouveau cri de cœur à l’endroit des autorités ivoiriennes afin que celles-ci puissent se pencher sur la situation des « détenus d’opinions » qui sont encore un peu plus de 300 dans les prisons du pays.
Dans sa déclaration la présidente de l’AFFDO-CI Désirée Douati a fustigé les conditions de détention de ces prisonniers qui pour elles sont « attentatoires, non seulement au droit des prisonniers, mais à leurs vies même». Elle a également indiqué que son organisation poursuivait les efforts diplomatiques afin d’aboutir à une « loi d’amnistie ou tout autres mesures » pouvant conduire à la libération de ces détenus dans les plus brefs délais. Au cas échéant, l’association se réserve le droit d’entreprendre, à une date non encore indiquée, des marches de protestation sur toutes les prisons du pays afin d’obtenir à l’arrachée la libération de leurs époux, fils et parents.
Malick SANGARÉ