En attendant la tenue de la 45ème assemblée générale de l’Assemblée des parlementaires francophones (APF), prévue à Abidjan du 4 au 9 juillet, les états-majors du président de l’Assemblée nationale ivoirienne, Amadou Soumahoro, et de son prédécesseur, Guillaume Soro, s’activent. Candidat de la section ivoirienne à la succession du Canadien François Paradis, Amadou Soumahoro s’est lancé dans une sorte de course contre la montre afin de peaufiner l’organisation. Après avoir obtenu le feu vert d’une mission de l’APF, son futur challenge reste la réussite de l’évènement. En face, il devra faire face à certains députés proches de son prédécesseur, qui s’est porté est également candidat, qui s’activent à manifester bruyamment avec des slogans hostiles contre ce qu’ils qualifient « d’entorse à la démocratie au sein de l’APF ». De sources proches de ces derniers, ils travaillent à ce que « l’assemblée ne se tienne pas en Côte d’Ivoire ou, à tout le moins, qu’elle soit reportée à une date ultérieure. Ce serait déjà une grande victoire », explique un conseiller de Guillaume Soro. Mais, pour Tilkouété Dah Sansan, député et Vice-président de la section ivoirienne de l’APF, « le processus est irréversible. En plus d’avoir convaincu sur la capacité de la Côte d’Ivoire à organiser cette assemblée générale, l’élection d’Amadou Soumahoro à la tête de l’APF ne fait l’ombre d’aucun doute ». En attendant début juillet, chacun des deux camps continue son lobbying au sein de l’APF et espère obtenir gain de cause.
Ouakaltio OUATTARA