Figure de la crise postélectorale ivoirienne, l’ex président de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI) a été interpellé ce lundi 25 mars au Ghana par Interpol. Selon une source proche de ce dernier, son avocat invoque la « décision d'annulation des mandats d'arrêt en Côte d’Ivoire contre les cadres de l’opposition là ou interpol dit n'avoir reçu aucun courrier dans ce sens. » Les services de police du Ghana ont transmis un message aux autorités ivoiriennes et attendent une suite pour voir « l’attitude à tenir. »
Lors de la crise postélectorale, ce dernier avait empêché le porte-parole de la commission électorale de publier les résultats. Cette arrestation intervient dans un contexte où le Président Alassane Ouattara a annoncé en août 2018 la libération de tous les prisonniers civils de la crise postélectorale de même que l’abandon des poursuites contre ceux qui étaient encore en exil. Il pourrait, au nom de ce principe ne pas être extradé vers la Côte d’Ivoire. Le cas échéant, il pourrait ne pas être conduit en prison.
Ouakaltio OUATTARA