Présente à la Conférence mondiale des femmes parlementaires de l’Union interparlementaire (UIP), tenue au Mexique le 14 mars 2025, la présidente du Sénat, Mme Kandia Camara, a lancé un appel fort en faveur d’une inclusion des femmes dans la vie politique. Elle a exhorté les dirigeants du monde entier à déconstruire les obstacles freinant l’implication effective des femmes dans la gouvernance.
Intervenant lors du panel sur les bonnes pratiques et défis liés à la parité au parlement, Kandia Camara a insisté sur la nécessité d’aller au-delà des discours en faisant de l’égalité hommes-femmes une norme, et non un simple objectif. « Par le partage de nos expériences et le renforcement de nos coopérations, nous pouvons ensemble jeter les bases d’une démocratie plus inclusive et représentative », a-t-elle affirmé.
Elle a salué les progrès réalisés en Côte d’Ivoire sous l’impulsion du Président Alassane Ouattara, notamment l’adoption de la loi de 2019 instaurant un quota minimum de 30 % de femmes sur les listes électorales. Elle a également mis en avant la hausse du nombre de femmes au Sénat et à l’Assemblée nationale.
Malgré ces avancées, la présidente du Sénat a pointé du doigt les obstacles persistants à l’émancipation politique des femmes. Parmi eux, elle a cité les résistances culturelles, les difficultés économiques, l’accès limité aux investitures politiques et les violences faites aux femmes engagées en politique.
Enfin, elle a souligné l’importance de l’éducation des filles comme levier essentiel pour garantir une participation accrue des femmes à la gouvernance.
S.S.Y