En juillet prochain, le poste de Président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) devrait échoir à la Côte d’Ivoire, qui occupe le poste de Vice-président depuis 7 ans. Selon les textes de cette organisation, « le premier Vice-président a vocation à succéder au Président lors du renouvellement du bureau ». Un poste occupé par Guillaume Soro, ex Président du Parlement ivoirien qui espère pouvoir présider cette organisation après le Québécois François Paradis. « Je siège dans ce Bureau depuis 2013 en qualité de VP. J’aurais aimé qu’on me concède que je totalise 7 ans de présence continue dans cette organisation », a-t-il écrit sur son compte Twitter le 28 mai. Le nouveau président du Parlement ivoirien, avec qui ses rapports n’ont pas toujours été au beau fixe, ne l’entend pas de cette oreille. De source proche de ce dernier, l’on avance que « le poste revient au pays et non à un individu. Guillaume y siégeait car il était Président du Parlement ivoirien. Il ne l’est plus et il doit en tirer les conséquences ». Opinion largement partagée dans le camp Amadou Soumahoro. Ce dernier évoque d’ailleurs le cas de François Paradis, qui, lors des élections législatives au Québec, en octobre 2018, avait suspendu ses fonctions à la tête de l’APF, avant de les reprendre en novembre de la même année quand il a été réélu Président de l’Assemblée nationale du Québec. Un bras de fer s’annonce donc à l’international entre les deux Ivoiriens.
Ouakaltio OUATTARA