Tall Madina ivoirienne diplômée en diplomatie et relations internationales études stratégiques, sécurité et politique de défense, fondatrice du mouvement « Nouvel Afrique - Nouvelle génération », Secrétaire permanente du haut conseil supérieur de la diplomatie Africaine.
À en croire nos dirigeants africains, le problème de l’Afrique n’est qu’économique.
Comment sont alors résolues ou gérées les problématiques d’insécurité alimentaire, de chômage, d’inégalité sociale et professionnelle, de corruption, la question environnementale, l’éducation et l’industrialisation.
En somme, ceux-là se rangent dans une question fondamentale: quelle est la portée de nos politiques publiques et leurs impacts aux prismes des réalités sociétales ?
Relativement à la dynamique des flux et mouvements mondiaux, cette défaillance impose une réelle refonte de nos systèmes où une adaptation de ceux-ci aux priorités nationales.
Il faudrait que les tenants de l’arène, épousent l’idée que la politique est une question de temporalité qui suscite des évolutions perpétuelles, lorsque le déclin des idéologies notoires, et régaliennes inadaptées nécessite l’apogée d’une nouvelle ère. Autrement dit, l'alternance et la responsabilisation politique de la nouvelle génération.
L’exemple le plus marquant nous ramène à un contretemps de l’histoire. En effet, antérieurement à 1960, les élites souhaitaient acquérir l’indépendance pour répondre à la cause populaire et à la tendance d’autonomisation politique qui s’imposait. Aujourd’hui, la scène politique nécessite une alternance et une montée en puissance des jeunes élites africains ou de la nouvelle génération.
Ces deux temps de l’histoire ont donc évolué en fonction de l’environnement et des systèmes existentiels.
Pour finir, il faudrait retenir que l’approche post indépendance dans le contexte de la mondialisation accélérée est inappropriée. Pour remédier à ses tares de prime abord, la volonté politique semble être l’une des clés. Elle doit être accompagnée par une réelle ambition de redéfinition des enjeux de gouvernance avec en première ligne l’adaptation des politiques publiques aux priorités nationales par rapport aux échos économiques, sociaux et environnementaux.