La Commission électorale indépendante (CEI) a annoncé pour le 14 août le début du dépôt des dossiers de candidatures pour les élections municipales et régionales couplées. Les partis ne devraient pas se bousculer pour faire valider leurs listes dans les premiers jours, d’autant plus que l’instance électorale n’a pas donné de date-butoir. Dans les états-majors, l’heure est encore aux derniers arbitrages. Au Rassemblement des républicains, où, selon certaines sources, 165 dossiers de candidatures pour les municipales et 28 pour les régionales ont été déposés, rien n’est encore finalisé, avec la possibilité de remise en cause de certains choix, l’une des conséquences immédiates de la reconfiguration politique d’après le 6 août. Le Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), pour sa part, a enregistré 126 candidatures pour les municipales et 21 pour les régionales, presque aucune dans le nord du pays. Là aussi des arbitrages sont en cours et les choix s’annoncent difficiles par endroits, certains cadres investis pouvant se retrouver face à des candidats du parti concourant sous la bannière du Rassemblement des houphouëtistes pour la paix et la démocratie (RHDP). Au niveau du Front populaire ivoirien, l’on parle d’une cinquantaine de candidatures pour les 201 communes en jeu et d’une seule candidature pour les régionales, celle d’Affi N’guessan. La branche animée par Aboudrahamane Sangaré se dit toujours « non concernée par ces élections ». Dans ce jeu d’alliances, une plateforme PDCI - FPI pourrait faire face au RHDP dans certaines localités.