L’état-major des armées a annoncé le 16 juillet la radiation de trois soldats après que tirs aient été entendu dans la nuit du vendredi à dimanche. Selon la hiérarchie militaire, cette autre sortie des soldats après celle de janvier et de février, a occasionné la mort de trois militaires, trois blessés et trois interpellations à Korhogo de même que de trois interpellations à Abidjan.
« Suite aux événements survenus dans la nuit du 14 au 15 juillet, dans la commune d'Abobo et dans la ville de Korhogo, les militaires dont les noms suivent sont radiés des effectifs des forces armées de Côte d'Ivoire à compter de ce jour 15 juillet 2017. Ce sont : le caporal Fanny Hamidou, le caporal Konaté Yanoua et le caporal Traoré Abdoulaye » a indiqué le chef d’Etat-major général des armées, le général Sékou Touré dans un communiqué lu sur les ondes de la télévision nationale.
Il a par ailleurs annoncé que les auteurs de ce soulèvement « seront purement et simplement radiés des effectifs et mis à la disposition de la justice. »
Ses tirs selon des militaires, seraient l’œuvre de soldats qui estiment n’avoir pas obtenu gain de cause dans la revendication. Il s’agirait d’éléments d’un autre contingent baptisé « 2 600 » qui revendiquent à leur part de gâteau.
Ouakaltio OUATTARA