CEI : Vers une ouverture pour l’opposition ?

Depuis le retour d’une partie de l’opposition représentée par le PDCI, dans le dialogue politique autour de l’organe électoral, les voies diplomatiques sont également ouvertes pour que, dans l’organigramme de la CEI, ce parti puisse avoir une place.

Les choses devraient aller très vite et permettre une décrispation de l’atmosphère politique. Le retour du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI) et de la coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) à la table des négociations, devrait ouvrir de nouvelles perspectives. S’ils ont tancé l’entrée du Front populaire ivoirien (FPI) à la Commission électorale indépendante (CEI), l’échec auprès de la Cour Africaine, a dilué la position de ces derniers. Place désormais à des négociations qui pourraient aboutir à une place au sein de la commission centrale et au sein des commissions locales.

Ouverture Au-delà des rires et autres accolades qui entourent les rencontres du dialogue politique, le PDCI et EDS souhaitent avoir une place au sein de la commission centrale afin de porter le nombre des commissaires à 16. « En théorie, ce n’est pas acceptable. Mais sur le terrain politique, tous se négocient et cela peut se faire dans ce cadre et permettre d’apaiser les uns et les autres » explique un ancien membre de la CEI. Selon ce dernier, après l’élection des présidents et membres des commissions locales, le gouvernement pourrait consentir à faire de la place pour certains représentants du PDCI. « Ce sera tordre le cou aux règles déjà en vigueur. Les membres des CEI locales ont été élus. Si le PDCI et EDS doivent y avoir des représentants, ils doivent également passer par des élections » lance un membre d’une CEI locale. « Ce sont ce genres d’arrangements politiques qui handicapent notre jeune démocratie. Quand cela arrange tout le monde, on se tait là-dessus mais cela fini par nous rattraper » ajoute-t-il.  De sources proches du gouvernement, l’on estime que dans un débat, tout reste possible tant qu’il y’a un minimum de consensus explique un fonctionnaire du ministère de l’administration territorial. D’ici la fin du premier trimestre 2020, le pouvoir et l’ensemble de l’opposition devrait pouvoir s’accorder sur le code électoral fixant le cadre des élections à venir. L’issue de ces discussions devrait donner un avant-goût de ce que sera l’élection présidentielle, la première de cette nouvelle commission électorale conduite par le magistrat Ibrahim Kuibiert Coulibaly.

Yvann AFDAL

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