Du 4 au 9 juillet, Abidjan sera la capitale de l’Association des parlementaires francophones (APF). Au menu des échanges de la 45ème Assemblée générale de cette association, l’élection du nouveau président pour l’exercice 2019 - 2021. Le poste revient au Président du Parlement ivoirien, Amadou Soumahoro, qui fait face depuis son élection à une fronde de députés qui lui reprochent « d’avoir piétiné à plusieurs reprises les textes de l’Assemblée nationale ». Le 1er juillet , des députés de l’opposition ont claqué la porte des travaux en commission. Une situation qui n’échappe pas au Secrétaire général parlementaire de l’APF Jacques Krabal, qui, dans son discours du 2 juillet au Conseil permanent de la Francophonie à Paris, n’a pas manqué d’évoquer le cas ivoirien. « Partout aussi nous devons réaffirmer que Francophonie et démocratie doivent être indissociables. Et je n’ignore rien des difficultés que cela représente. La crise ivoiro - ivorienne qui s’est invitée à l’APF l’illustre parfaitement. J’ai la conviction qu’il faut renforcer la démocratie dans les règles internes de fonctionnement de l’APF ». Jacques Krabal, qui a déploré l’évolution de la crise entre les parlementaires ivoiriens, n’a pas manqué de rappeler que les sections et des délégations devront « davantage tendre vers la parité et refléter la diversité des opinions des groupes politiques des Parlements ». Une sortie qui vise la section APF d’Abidjan, composée majoritairement de députés et de sénateurs proches du RHDP au pouvoir.
Ange Stéphanie