Marie Catherine Koissy se lance en politique. M.C Koissy, 57 ans, passionnée de communication, de radio est candidate aux législatives de mars 2021.
Vous êtes journaliste et maintenant vous vous lancez en politique, qu’est-ce qui vous y attire ?
Une volonté de participer plus concrètement au développement de mon pays. En effet les prochaines législatives m’intéressent. Souffrez que je ne dise pas encore la circonscription. Vous le saurez d’ici quelques jours. Avec mon staff nous sommes en train de finaliser les choses et je vous informerai.
Et comment comptez-vous vous y prendre pour le développement ? En d’autres termes que comptez-vous mettre en œuvre ?
En étant à l’écoute des populations, il est possible de faire fermement des propositions de lois à voter à l’Assemblée Nationale et ainsi de voir changer beaucoup de choses entre autres.
Marie-Catherine Koissy, a-t-elle déjà flirté avec la politique ou c’est la toute première fois?
Personnellement c’est la première fois.
Pourquoi décider maintenant de vous présenter à des élections ?
Parce que c’est maintenant que je me sens prête psychologiquement, intellectuellement, professionnellement. Je suis une fille de parlementaire. Mon père a été le premier député de Bocanda de 1960 à 1985 je crois et vice-président à l’Assemblée Nationale .J’ai grandi dans cet environnement.
Vos objectifs en réalité ?
Aujourd’hui j’ai envie de me présenter aux législatives et participer au changement dans mon pays. Un député reste à l’écoute des populations. Il propose le changement en faisant voter des lois qui peuvent satisfaire les populations et concourir à leur bien-être.
N’avez-vous pas peur de vos adversaires hommes/femmes sur le terrain ?
Si j’ai peur et c’est normal. C’est un nouveau challenge! Je me présente en indépendante. C’est un challenge ! On m’a parlé de moyen financier entre autres que je n’avais pas, de soutiens, de relations… Je rentre en politique sans un père milliardaire derrière moi. Je rentre en politique sans une famille unie derrière moi. Je rentre en politique sans un mari à mes côtés…C’est vrai ce sont des faiblesses. Mais j’ai avec moi mon intégrité, mon courage, mon expérience, mes idées… Ce n’est pas rien ! Et puis qui ne risque rien n’a rien ! On y va alors! Je n’ai pas de modèle spécialement. J’ai mon père pour modèle, cet homme politique ivoirien qui a donné beaucoup à son pays en tant que député.
A votre avis, pourquoi les femmes sont très actives dans les sections locales des partis politiques mais peinent à pouvoir s’élever dans la hiérarchie politique ?
Je pense sincèrement que c’est culturel. Mais de plus en plus de femmes comprennent qu’elles doivent être plus audacieuses, plus courageuses. Vous savez c’est aussi une question de génération. Les jeunes femmes de nos jours sont de plus en plus audacieuses ambitieuses, et fortes.