Recensement électorale : Encore des reglages

Le Président de la Commission Electorale Indépendante (CEI), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, a échangé avec les Organisations de la Société Civile (OSC) et les partis politiques sur la révision de la liste électorale.

La commission électorale a mis les bouchés double. L’équipe pilotée par Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, loin du calendrier sanitaire imposé par le coronavirus, met tout en œuvre pour son agenda en prélude à la présidentielle 2020. Première étape, la révision de la liste électorale. Comptant environ 7 millions d’électeurs, celle-ci devrait être revue à la hausse et atteindre la barre de 11 millions d’électeurs. Sauf que l’inscription étant libre et non obligatoire, ce chiffre pourrait ne pas être atteint. Certains observateurs estiment à environ un million le nombre de nouveaux majeurs qui pourraient prendre part à l’opération.

Top départ ? La Révision de la liste électorale est, selon la commission électorale prévue du 10 au 24 juin 2020. Sauf que, société civile et parti politique militent pour une opération qui devra s’étendre sur 30 jours. Autre inquiétude, c’est la sécurisation des lieux de recensement. Pour rappel, certains centres d’enrôlement pour l’obtention de la carte nationale d’identité avaient été vandalisés courant mars. En sus, l’opération d’enrôlement pour les cartes nationales d’identité piétine du fait de la crise sanitaire. Mais pour les agents de la CEI, ce sont des détails techniques qui pourraient être réglé assez rapidement afin de permettre à l’opération de se tenir dans la tranquillité et la sérénité. « Nous avons un calendrier électoral à respecter et nous allons le respecté. Il ne s’agit pas de reprendre toute l’opération mais d’ajouter de nouvelles personnes et d’intégrer les changements de lieux de vote pour certains » confie une source au sein de la CEI. Entre le 25 mai et le 10 juin la CEI procédera au recrutement et à la formation de certains agents en charge de l’enrôlement. Mais l’opposition garde toujours une oreille attentive au niveau de la Cour Africaine des droits de l’homme (CADHP) et espère que quand celle-ci se prononcera sur le « fond de dossier » elle pourra débouter l’Etat de Côte d’Ivoire et lui donner matière à récuser la commission électorale dans sa composition actuelle. Ce qui pourrait soulever quelque tension avant les élections. Mais pour le gouvernement, plus question de revenir en arrière à moins de cinq mois des élections. « Il faut respecter les délai » tranche une source gouvernementale.

Yvann AFDAL

 

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