Albert Mabri Toikeusse (UDPCI) et Gnamien Konan (UPCI), ont été limogés du gouvernement pour avoir refusé de s’ali- gner sur les choix du RHDP, en vue des législatives du 18 décembre prochain. Des cadres du RDR suspendus de leurs fonctions au sein du parti pour la même raison, et d’autres du PDCI convoqués et entendus par la direction de leur parti le 29 novembre. Autant d’actes posés par les dirigeants de cette coalition envers des « indisciplinés», qui laissent présager de futures tensions au sein de l’alliance. Les menaces n’ayant pas empêché les initiatives « indé- pendantistes », quelle pourrait être la réaction du directoire au cas où ces « enfants terribles » parvenaient à se faire élire ? Mettra-telle à exécution sa décision de ne pas les intégrer dans son groupe parlementaire, au risque de ne pas obtenir la majorité parlementaire ? Ce précédent pourrait-il conduire le RHDP à recourir désormais à des élections primaires ? Selon des observateurs de la scène politique ivoirienne, la coalition sera confrontée à toutes ces interrogations au lendemain du scrutin, véritable test pour l’avenir des Houphouëtistes de tous bords. Ouakaltio OUATTARA