Ce 26 juin 2025, à Abidjan, s’est ouverte la 3ᵉ édition du Salon international du contenu audiovisuel d’Abidjan (SICA). À cette tribune du récit africain, la ministre d’État, Anne Désirée Ouloto, représentant le Premier ministre Robert Beugré Mambé, a salué le potentiel colossal du secteur audiovisuel comme levier d’emploi pour la jeunesse africaine.
« Le pouvoir créateur d’emplois pour des millions de jeunes africains pétris de talent, audacieux et ingénieux », a-t-elle souligné, magnifiant la capacité du secteur à devenir un pilier de l’économie créative. Elle félicité le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, pour avoir hissé le SICA au rang d’événement international en trois années seulement, et a salué une dynamique qui répond aux exigences de la mondialisation numérique.
Le thème de l’édition 2025, « Souveraineté numérique et exportation des récits », traduit cette volonté d’ériger un marché audiovisuel africain compétitif, nourri de productions locales fortes, de technologies innovantes et d’une vision stratégique. À cet égard, trois initiatives structurent l’édition : le concours du Pitch, véritable vitrine des talents émergents ; le Business Hub, passerelle entre création et financement ; et la valorisation d’une production locale de qualité.
Pour le ministre Coulibaly, le SICA est plus qu’un salon : c’est une déclaration d’ambition. Une ambition portée par la vision du président Alassane Ouattara, qui fait du soutien à l’audiovisuel un choix politique stratégique. L’Afrique n’a plus seulement une voix. Elle a des récits à vendre, des talents à révéler, un marché à conquérir. Le SICA en est l’écho.
S.S.Y