Footing, jogging, ou marche, les abidjanais s’adonnent de plus en plus à ces pratiques sportives le week-end, ou même en semaine. Objectif: entretenir la forme et garder la santé.
À Abidjan, les samedis aux premières lueurs du jour, ils sont nombreux ces sportifs qui, seuls ou par petits groupes, prennent d’assaut les trottoirs et les chaussées de leurs quartiers. s’offrant ainsi quelques petites activités physiques après une semaine de travail. Depuis quelques années, cette pratique, s’est invitée dans leurs habitudes.
Objectif santé
De tous les âges, de tous les sexes, et de toutes les couches socio-professionnelles, ces sportifs d’un week-end se retrouvent pour quelques heures, généralement de 6 à 8 heures. Ils s’adonnent à la marche, au footing, à la danse, et à des étirements, sans compter l’aérobic, et le football pour les plus jeunes. De fait, aujourd’hui, les uns et les autres savent qu’avec la mauvaise alimentation et le poids de l’âge, certaines maladies comme le diabète, l’hypertension artérielle, l’obésité et autres sont responsables de nombreux décès. Ils savent aussi qu’une fois ces maladies dépistées, seule la pratique du sport est conseillée. Les médecins soignants ainsi que le ministère de la santé publique, ont pu sensibiliser le public à travers des campagnes d’information, qui ont fini par toucher leurs cibles. « Diabétique depuis dix ans, j’ai abandonné l’insuline grâce au sport. Et ma glycémie est revenue à la normale», explique ’ ’ Jules Youon, 57 ans. Quant aux femmes, elles sont également devenues adeptes d’activités physiques et sportives, tout comme les hommes. Elles essaient, autant qu’elles le peuvent, de suivre le rythme pour corriger les problèmes de surpoids. Pour d’autres, il s’agit juste de garder la ligne, question de continuer à plaire à leurs maris, tout en privilégiant la santé.
Bonnes affaires
Si certains ont choisi de s’inscrire à un club de sport les week-ends, moyennant des frais mensuels de 1 000 francs CFA servant à régler la note du coach sportif, d’autres ont plutôt opté pour des salles de gym où ils peuvent disposer du matériel nécessaire à différents exercices physiques. Avec une offre d’abonnement à 10 000 francs CFA par mois, Bertrand Kouyoh, gérant d’une salle de gym à Koumassi-Remblais, dit accueillir une vingtaine de clients par jour. Des jeunes et surtout des personnes du 3ème âge, désireuses d’entretenir leur santé.
Anthony NIAMKÉ