L’épidémie d’Ebola qui sévit depuis le début du mois d’aout dans l’est de la république démocratique du Congo (RDC) a fait 241 morts a déclaré le ministère de la santé. Dix-neuf personnes ont perdu la vie en cinq jours la semaine dernière.la situation devient de plus en plus inquiétante car l’épidémie ne semble pas prête de s’arrêter.
Selon Tarik yacharevitch, porte-parole de l’organisation mondiale de la santé (OMS) : « C’est un contexte très difficile. Il y a eu un grand nombre d’incidents sécuritaires dans les dernières semaines, les derniers mois, qui ont ralenti notre travail. Mais nous sommes là. L’OMS a plus de 300 personnes sur le terrain et nous faisons de notre mieux pour mettre en place toutes les mesures de riposte ».
Pour lui, il est compliqué d'endiguer correctement la propagation du virus. Les équipes de riposte sont chargées de repérer toutes les personnes ayant été en contact avec un malade, mettre en place des quarantaines. Des mesures contraignantes, parfois envahissantes, qui peuvent susciter des résistances. Par exemple, les morts d'Ebola doivent être inhumés selon une procédure spéciale, « l'enterrement digne et sécurisé ».mais c’est compliquée car, les gens, parfois, peuvent vouloir se cacher d’avoir été malades et vouloir enterrer leurs morts sans en prévenir les épidémiologistes et les médecins.
Rachelle Djehe
JDF TV
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