Plus de 250.000 candidats au baccalauréat affrontent les épreuves orales à partir de ce mardi. Et comme chaque année, le message du ministère de l’Education nationale, de l’enseignement technique et de la formation professionnelle, est « non à la tricherie ». Mais pour un grand nombre d’enseignants, il faut taper dur. « C’est le lieu de dire à nos camarades enseignants que ça suffit, les 2.000 francs CFA qu’ils exigent aux candidats pendant l’oral. C’est une pratique honteuse que nous dénonçons et qu’il faut sanctionner. Ce n’est pas normal qu’un examinateur exige aux candidats de payer de l’argent monnayant une bonne note », a interpellé hier Traoré Siaka, le secrétaire général du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci). La pratique, selon lui, continue malgré les nombreuses interpellations. « Il faut que ça s’arrête !».
Raphaël TANOH