Le Conseil des ministres du 21 mai 2025 dernier a scellé la fin d’une ère, celle du monopole de la SOTRA sur le transport public en Côte d’Ivoire. Sous la présidence du chef de l’État, Alassane Ouattara, un décret a été adopté, approuvant l’Avenant n°002/2024 à la convention liant l’État à la Société des Transports Abidjanais.
Ce texte modifie en profondeur le cadre de la concession, désormais ouvert à d’autres opérateurs, aussi bien dans le Grand Abidjan que dans les villes de l’intérieur. L’Objectif est d’accompagner l’essor de nouveaux projets structurants, à l’image du Métro d’Abidjan (Anyama–Port-Bouët) et du Bus Rapid Transit (Yopougon–Bingerville).
Pour le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, cette décision répond à un impératif qui est de fluidifier la mobilité urbaine face à une pression démographique croissante.
Derrière cette réforme, se dessine une nouvelle architecture du transport collectif, fondée sur la concurrence régulée et l’innovation. Un virage stratégique, porté par une volonté de modernisation et de performance, dans un esprit de partenariat public-privé. La route est désormais ouverte à une mobilité plus fluide, plus accessible, et mieux partagée.
Siondenin Yacouba Soro
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