Les forces de sécurité, notamment de la brigade anti-émeute (BAE) ont étouffé, ce lundi 18 septembre, une marche de protestation projetée par la Fédération estudiantine et scolaire de côte d’Ivoire (FESCI) contre la « frais supplémentaires frais d’inscriptions dans les lycées et collèges.»
L’opposition conduite par le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’guessan avait, dans un communiqué publié le dimanche 17 septembre, appelé à soutenir ce mouvement estudiantin qui prévoyait se rassembler au Plateau, la cité administrative.
A coup de gaz lacrymogènes, et des jets d’eau, les premiers manifestants qui s’étaient rassemblée aux alentours de l’université de Cocody, ont été dispersé. Plusieurs forces de l’ordre étaient également déployées en cours de journées autour de plusieurs établissements de la commune de Cocody qui abrite quatre cités universitaires.
Le 13 septembre dernier, des échauffourées avaient déjà eu lieu entre forces de l’ordre et étudiants, pour les mêmes raisons. Ces affrontements avaient fait plusieurs blessés parmi les étudiants. La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara avait par la suite assuré qu’il n’y avait « aucune augmentation » des droits d’inscription, tout en menaçant « d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de Fulgence Assi, secrétaire général de la Fesci, après des casses perpétrées dans certains établissements ». Dans une interview qu’il a accordait au journal d’Abidjan en sa parution du 14 septembre, Fulgence Assi indiquait que la Fesci « aura gain de cause par tous les moyens à leurs dispositions. »
Le comité de gestion des établissements scolaire (COGES) a été créé par décret numéro 95-25 du 20 janvier 1995 et institue un cadre de concertation formels et permanant entre acteurs et partenaires de l’école. Il est chargé d’aider à l’entretien courant des bâtiments, des équipements et à la sauvegarde du patrimoine et de l’environnement des écoles. A ce titre il prélève des frais à l’inscription allant de 5 000 francs CFA à 15 000 francs CFA en fonction de la taille des établissements publics.
Ouakaltio OUATTARA